Le parquet espagnol a requis deux ans et demi de prison contre l'ancien président de la Fédération royale espagnole de football (FREF) Luis Rubiales après son baiser forcé sur la joueuse espagnole Jenni Hermoso lors de la victoire de la Roja en coupe du monde féminine 2023. Selon la presse espagnole, le parquet a également demandé au tribunal national une peine d'un an et demi de prison envers l'ancien sélectionneur Jorge Vilda, l'ancien directeur marketing Ruben Rivera et celui de l'équipe masculine Albert Luque. Le parquet demande également qu'il soit interdit aux quatre prévenus de communiquer avec Jennifer Hermoso, ainsi que l'interdiction de s'approcher d'elle ou de rester à proximité dans un rayon de 200 mètres pendant sept ans et 6 mois dans le cas de Rubiales et quatre ans dans les cas de Luque, Vilda et Rivera. En outre, le procureur demande que les quatre soient spécialement interdits de travailler dans le domaine sportif pendant la durée de leur peine. En octobre dernier, Luis Rubiales s'est vu infliger par la FIFA une interdiction de trois ans de toute participation à des activités liées au football. Rubiales, qui a quitté son poste en septembre, avait précédemment affirmé que le baiser était consenti, mais Hermoso a contredit cela en déclarant que ce n'était pas le cas et en insistant sur le fait qu'elle « n'acceptera pas que sa parole soit mise en doute ».