Les relais du polisario au sein du Parlement européen continuent de s'attaquer au Maroc et exigent que les matchs de la prochaine Coupe du monde 2030 ne soient pas organisés au Sahara, dans le cas où le dossier du Maroc, Portugal et Espagne soit retenu. Trente eurodéputés de cinq groupes parlementaires ont appelé dans une lettre, le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, à ne pas permettre la tenue de matchs de la prochaine Coupe du monde «dans les villes du Sahara occidental», dans le cas où la candidature du Maroc, et ses voisins européens est retenue. Parmi ces eurodéputés, sans surprise, figuraient 8 élus de nationalité espagnole. Des élus acquis à la cause des séparatistes car refusant la fin de la colonisation espagnole du Sahara qui a été rendu à son propriétaire légitime, le Maroc. Ces élus espagnols, ont estimé que si les rencontres devaient se tenir au Sahara, cela pourrait contrevenir au « droit international ». L'initiateur de cette lettre n'est autre qu'un Espagnol connu pour ses positions pro-séparatiste au Maorc, Miguel Urbán, qui fait partie de la formation des Anticapitalistas. Faisant partie du groupe politique The Left au Parlement européen, il a attiré avec lui 4 autres élus, Idoia Villanueva, María Eugenia Rodríguez Palop, Sira Rego et Manu Pineda. Les trois derniers à fermer la marche sont Ana Miranda, du Bloc nationaliste galicien, Javier Nart de Ciudadanos et Izaskun Bilbao, du Parti nationaliste basque. Aucun député du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), actuellement au pouvoir en Espagne ou du Parti populaire (PP) qui est son principal concurrent aux prochaines législatives n'a participé à cette lettre. Ce spectacle de ces eurodéputés est incompréhensible puisqu'il n'est pas mentionné dans la candidature tripartite que des matchs seraient joués au Sahara marocain. Le dossier de candidature du Maroc a retenu 5 stades, à savoir celui de Tanger, de Casablanca et de Rabat, celui de Marrakech et d'Agadir.