A partir de la prochaine rentrée scolaire, les établissements entameront la généralisation de l'enseignement de l'anglais dans les collèges. L'annonce a été faite dans une circulaire signée du ministre de l'Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa. Le document adressé aux responsables de son département, aux directeurs des établissements de l'enseignement collégial et aux enseignants de la langue anglaise, annonce la nouvelle et explique le dispositif qui sera mis en place dès la rentrée scolaire 2023/24. Pour la première année du collège, le ministère vise un taux de couverture de 10%, et de 50% pour la seconde année, puis pour la rentrée scolaire 2024-2025, le ministère vise 50% pour la première année et 100% pour la seconde. Après ces deux ans, le Maroc passera à la généralisation complète de l'enseignement de l'anglais à tous les niveaux. Pour ce faire, le ministère compte intégrer 2 heures de langue anglaise par semaine pour chaque niveau, avec une moyenne de 24 heures par semaine pour chaque enseignant, sur une moyenne de 12 classes par enseignant. Les enseignants suivront des formations pour renforcer leurs compétences linguistiques et professionnelles, et leur donner accès à de nouvelles méthodes pédagogiques dans l'enseignement des langues afin d'améliorer leurs performances. Le programme de généralisation de l'enseignement de l'anglais sera élaboré avec la participation des AREF, des acteurs éducatifs et des partenaires internationaux du ministère. Ils s'appuieront sur un kit pédagogique et un dispositif de formation et d'accompagnement pour les enseignants. Une commission centrale de pilotage et de suivi, présidée par le secrétaire général du ministère et composée des responsables des directions centrales concernées, sera créée pour assurer le suivi de ce chantier. Par ailleurs, des commissions régionales feront un travail de suivi, de planification et de coordination du programme auprès des directeurs des Académies régionales d'éducation et de formation (AREF), notamment en créant des cartes éducatives et de programmes régionaux. Le ministère compte ainsi installer des bibliothèques dans les écoles et fournir des supports numérique aussi bien pour les élèves que les enseignants.