Dans une interview accordée à un journal français connu pour ses orientations particulières, Libération, le président algérien illégitime et symbolique, Abdelmadjid Tebboune, a établi un nouveau record en matière de déclarations contradictoires et de positions surprenantes. Cette fois, Tebboune a dépassé toutes les limites dans ses propos sur la normalisation avec Israël, révélant clairement la duplicité qui caractérise son discours politique. Le 7 octobre 2020, Tebboune avait déclaré catégoriquement le refus de l'Algérie de toute normalisation avec Israël, accusant le Maroc et les Emirats arabes unis de s'allier avec Tel-Aviv contre l'Algérie. Mais aujourd'hui, dans un revirement soudain, le président algérien considère que les relations avec Israël sont "naturelles et froides", comme si tous ses discours précédents n'étaient que de simples slogans destinés à la consommation interne. L'affaire ne s'arrête pas là. Tebboune va encore plus loin en ignorant totalement la position palestinienne, qui était autrefois utilisée comme prétexte pour attaquer les pays ayant choisi la voie de la normalisation. Désormais, l'existence d'un Etat palestinien n'est plus une condition pour lui ; la normalisation devient simplement des "relations naturelles". Cette contradiction n'est pas la seule dans les déclarations de Tebboune. Elle s'étend à d'autres dossiers, notamment les relations avec les Etats-Unis. L'Algérie a récemment accueilli sans conditions le retour de 306 citoyens algériens des Etats-Unis, alors que les rumeurs sur une possible classification du Polisario comme organisation terroriste se multiplient. Bien que le régime algérien tente d'apaiser les tensions avec Washington, ces manœuvres révèlent une confusion diplomatique évidente. Quant à la France, le régime algérien, qui ne cesse d'évoquer les crimes du colonialisme français, semble ne s'intéresser qu'à une seule chose : la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara. Cette question est devenue l'obsession d'Alger, au point de prendre le pas sur les relations économiques et les intérêts communs entre les deux pays. Ce qui est surprenant, c'est que le régime algérien, au lieu de se concentrer sur l'amélioration des conditions de vie de ses citoyens, qui souffrent de crises sanitaires et sociales, continue de gaspiller son énergie dans des crises diplomatiques artificielles. Alors que des populations meurent du paludisme et de la diphtérie, la priorité de la direction algérienne semble être l'escalade des conflits politiques et médiatiques, que ce soit avec le Maroc, la France ou même avec ses partenaires traditionnels. Ce qui se passe aujourd'hui ne relève pas de simples déclarations passagères, mais reflète plutôt un régime en perte de repères politiques, utilisant les questions régionales comme outils de diversion pour masquer les crises internes qui s'aggravent.