Le ministre délégué auprès de la ministre de l'Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a mis en évidence, mercredi à Rabat, les efforts « louables » déployés par le Maroc pour le renforcement de son économie et de ses finances publiques. Ainsi, Lekjaa qui répondait aux réponses des journalistes lors du point de presse tenu à l'issue du Conseil de gouvernement, a fait savoir que ces efforts ont été couronnés par la prise de trois décisions, récemment. Il s'agit, tout d'abord de la sortie du Maroc du processus de surveillance renforcée, connu sous « liste grise », décidée à l'unanimité par le Groupe d'Action Financière (GAFI), ce qui reflète, a-t-il dit, « la résilience de l'économie marocaine et renforcerait davantage la confiance des investisseurs internationaux ». Lekjaa a, en outre, mis en avant la sortie remarquable du Maroc sur le marché financier international, par l'émission d'un emprunt obligataire d'un montant global de 2,5 milliards de dollars, notant que cette opération témoigne de « la confiance des investisseurs quant à la résilience de l'économie marocaine » dans un contexte de crise, ainsi que de « la solidité des fondamentaux macro-économique du Royaume et de la rigueur de ses finances publiques ». Dans ce sens, le ministre a indiqué que ces décisions sont le résultat des réformes mises en place dans plusieurs domaines, économique, social et politique, notamment pour réduire le déficit budgétaire. De même, Lekjaa a souligné la recommandation de la Directrice générale du Fonds monétaire international d'accorder au Maroc une ligne de crédit modulable de 5 milliards de dollars sur deux ans, ce qui démontre que le Maroc est sur la bonne voie en matière de gestion de ses finances publiques. Et de poursuivre que l'ensemble de ces réalisations permettent de renforcer la souveraineté financière du pays et offrent des marges pour mettre en place les différentes réformes du Royaume, notamment an matière de généralisation de la protection sociale, et incarnent aussi les efforts menés pour le renforcement de la résilience des finances publiques et de l'économie marocaine.