Vingt-quatre personnes dont six enfants sont mortes dans la bande de Gaza depuis le début de la flambée de violences entre Israël et le groupe Jihad islamique, a annoncé samedi le ministère de la Santé dans l'enclave palestinienne. Le ministère a affirmé que ces victimes avaient été tuées dans des frappes israéliennes depuis vendredi. Les autorités israéliennes contredisent ce bilan et assurent que plusieurs enfants palestiniens ont été tués samedi soir à Jabalia (nord) par un tir de roquette raté du Jihad islamique vers Israël, et non par l'armée. Depuis le début de son opération vendredi, Israël assure viser des sites appartenant au Jihad islamique, dont 15 combattants ont été tués selon l'armée israélienne. En représailles, le groupe palestinien tire des roquettes vers le sol israélien, la plupart interceptées par le bouclier antimissile israélien. Deux personnes ont été légèrement blessées par des éclats d'obus, selon les services de secours. Il s'agit de la pire confrontation entre l'Etat hébreu et des organisations armées de Gaza depuis la guerre de mai 2021 qui avait fait en onze jours 260 morts côté palestinien, parmi lesquels des combattants, et 14 morts en Israël, dont un soldat, d'après les autorités locales. L'Etat hébreu impose depuis 2007 un blocus sur Gaza, territoire de 2,3 millions d'habitants gouverné par les islamistes du Hamas.