Un Palestinien a été tué et au moins deux autres ont été blessés, au cours de bombardements d'Israël, qui ont visé tôt samedi matin et dans la nuit de vendredi la bande de Gaza, a annoncé le ministère de la Santé à Gaza. L'armée sioniste a relayé ces informations et dit avoir agi ainsi en représailles à des tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza et en direction de l'Etat d'Israël et plus particulièrement selon le ministère de la Défense vers des civils de la ville de Sdérot, limitrophe de la bande de Gaza. Si l'on veut bien croire l'armée israélienne, vendredi soir, après le début du shabbat, une dizaine de roquettes ont été lancées vers cette ville israélienne et ce serait le deuxième incident du genre en deux nuits, après environ six semaines d'accalmie. Huit roquettes ont été interceptées par le bouclier antimissile israélien « Dôme de fer » pour ce qui est de bomber le torse. Cependant, une roquette a touché une maison de Sdérot sans faire de blessés, mais causant de légers dommages matériels, a affirmé la police dans un communiqué. L'armée israélienne a annoncé samedi que les « nombreuses cibles terroristes du Hamas à travers la bande de Gaza » seraient « un site naval, un complexe militaire, une fabrique d'armement et des infrastructures souterraines ». À se demander comment Hamas n'a pas encore envahi Israël. Une source du Hamas a précisé que le mouvement islamiste avait ouvert le feu contre un avion israélien menant des frappes sur la bande de Gaza. Gaza est fréquemment le théâtre de heurts, généralement les vendredis, lors de manifestations dénonçant le blocus israélien. Vendredi encore, plus de 90 Palestiniens ont été blessés par les forces israéliennes lors de ces protestations, dont une cinquantaine par balles, selon le ministère de la Santé à Gaza. Le dernier tir de roquette, à partir de l'enclave où vivent deux millions de Palestiniens sous blocus israélien, remonte au mois de septembre. Tirs de roquette et représailles font craindre à chaque fois, une escalade entre le Hamas et Israël, qui se sont livrés trois guerres depuis 2008. Israël tardait à approuver l'entrée de millions de dollars d'aide que le Qatar livre chaque mois à Gaza dans le cadre d'un accord de trêve négocié avec l'ONU, l'Egypte et ce petit émirat du Golfe qui entretient des relations privilégiées avec le Hamas tout en maintenant des contacts avec l'Etat hébreu.