Nombre de véhicules étaient ce dimanche à la frontière de Tarajal à Sebta toujours en attente pour entrer au Maroc. L'embouteillage monstre a amené les automobilistes à passer au moins quatre heures aux frontières avant d'accéder aux routes du Royaume dans le cadre de l'opération Marhaba. La troisième dose du vaccin en question. Les heureux automobilistes ayant pu souscrire aux formalités à Sebta pour entrer au Maroc ce dimanche, ont signalé une longue file de véhicules et un temps d'attente relativement long à passer (plus ou moins 4 heures) ce qui par ces temps de canicules n'est pas commode. Le hic à cela, l'exigence de la Délégation du gouvernement à Sebta à faire passer obligatoirement tous les véhicules sans exception par la zone d'enregistrement de Loma de Colmenar, ouverte 24 heures sur 24 depuis le 26 mai, afin de fluidifier le passage à la frontière et ce en prévision de l'Opération Marhaba qui se déroule depuis le 15 juin dernier. Mais malheureusement ce ne sont pas là les résultats escomptés, puisque d'une part on laisse passer au compte-goutte du côté de l'encave et qu'à partir de Bab Sebta les voyageurs vers le Royaume en augmentation exponentielle, pour la plupart ne sont pas briefés au préalable des exigences documentaires et sanitaires (3èmedose de vaccin anticovid) que le Maroc exige pour autoriser l'entrée dans le pays. Cela crée des attentes allant jusqu'à quatre heures et d'aucuns parlent d'une « situation dramatique » avec l'arrivée constante de navires de la Péninsule à bord desquels se trouvent des familles de Marocains résidant en Europe. Au-delà du fait que le contrôle douanier soit également strict, c'est le problème sanitaire qui provoque cette situation d'entonnoir qui provoque, une accumulation de personnes et de véhicules du côté espagnol. La traversée des frontières vers le Maroc prend plus de quatre heures, malgré le panneau visible du côté espagnol indiquant deux heures. Dans la journée, d'hier samedi, 1 123 véhicules sont passés par les deux passages, dont 656 non-résidents dans l'enclave ou en Espagne. La situation d'attente devient insoutenable et, les habitants de Sebta et autres transitaires dénoncent qu'il n'y ait pas d'assistance ni de soutien et que de plus, tout le monde soit logé à la même enseigne, Sebtis et arrivées de la Péninsule... Cela tourne au chaos par moments. A cela s'ajoute le manque d'autres services. Il n'y a pas un seul stand de nourriture et / ou de boissons à proximité vers lequel les voyageurs peuvent avoir recours par ces temps de canicule. Ce dimanche donc, a été caractérisé par de longues files d'attentes dans la zone dédiée à cela de Loma Colmenar pour traverser la frontière de Sebta au Maroc en voiture avec ce constat du flux de véhicules vers le Maroc devenant de plus en plus incessant. A Loma Colmenar ce sont plus d'une centaine de voitures qui étaient garées ce dimanche matin et qui attendaient de pouvoir poursuivre leur route vers le Maroc. Au total, douze lignes étaient remplies d'au moins d'une vingtaine de véhicules chacune dans lesquelles beaucoup d'enfants et de familles s'y trouvaient, attendant patiemment que les agents de la police nationale leur donnent leur accord pour continuer leur voyage. A Sebta les panneaux d'information détaillent et avertissent que le processus est « lent » et que dans la zone dédiée vers le passage de la frontière, le temps d'attente était d'au moins deux heures. Et si l'on ajoute le temps dans la zone marocaine on finit, effectivement par se rapprocher dans les meilleurs des cas de trois heures et parfois bien plus.