Dans le cadre du projet de transformation digital des administrations publiques, la ministre de la Transition numérique et de la réforme de l'administration, Ghita Mezzour, a rencontré les responsables de différents établissements pour poursuivre le travail visant les objectifs fixés par le Nouveau modèle de développement. Ghita Mezzour s'est réunie avec les secrétaires généraux des ministères et directeurs généraux des établissement publics, Skhirat, pour partager l'avancement du projet national de numérisation de l'administration marocaine. La ministre leur a fait part des grandes orientations de la vision du ministère de la Transition numérique, en expliquant la nécessité d'harmoniser les différentes approches adoptées et de créer une synergie dans les projets de digitalisation des services administratifs, en s'appuyant sur les expériences réussies au Maroc et à l'international. Photo Mounir Mehimedate Le projet national de digitalisation, intervient dans un contexte précis, qui s'inscrit dans le cadre des objectifs du Nouveau modèle de développement, des engagements du programme gouvernemental 2021-2026 et conformément aux dispositions de la loi 55.19 relative à la simplification des procédures et formalités administratives, mais aussi et surtout des orientations royales, du Roi Mohammed VI qui a mentionné dans ces récents discours la nécessité de refonte de l'administration publique. Le Roi Mohammed VI avait souligné en ce sens que l'administration publique doit être centrée sur le citoyen et les entreprises, en leur facilitant l'accès à l'information, aux démarches et aux documents, et avait insisté sur la nécessité de mettre le citoyen marocain au coeur des priorités. « Les institutions de l'État et les entreprises publiques doivent montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein », avait déclaré le souverain lors de son discours au parlement à l'occasion de l'ouverture de la 1ère session parlementaire en octobre 2020. « Le succès du plan de relance économique et la mise en place d'un nouveau contrat social nécessitent une évolution réelle des mentalités et un véritable changement dans le niveau de performance des établissements publics », avait-il ajouté. Dès 2019, le Roi avait signifié l'importance qu'il accordait à la relation entre l'administration et les usagers, et n'a pas manqué de faire un diagnostic clair de l'état de l'administration marocaine et son incapacité à accompagner les exigences de l'ère digital et la satisfaction des attentes et aspirations des usagers, citoyens et investisseurs. Photo Mounir Mehimedate Lors de la réunion, Ghita Mezzour a mis en avant la position transverse de son ministère dans ce chantier de digitalisation, qui lui permet « d'identifier les bonnes pratiques qui ont déjà fait leurs preuves et d'orienter les actions des administrations, dans le cadre de leurs processus de digitalisation ». A l'issue de ce projet national, l'administration publique devrait être appelée à répondre de manière adéquate aux attentes des marocains, en lui offrant un service de qualité, et en simplifiant l'obtention de ses documents et papiers, ce qui permettra in fine d'instaurer une meilleure confiance l'administration et le citoyen. Cette rencontre vient « affiner une vision stratégique intégrée et unifiée, selon une approche participative qui associe tous les acteurs », a affirmé la ministre dans une déclaration à la MAP. Le ministère s'est déjà engagé dans un programme de renforcement des compétences des fonctionnaires en matière de digitalisation, qui vise 10.000 personnes au niveau central et local, et plus de 2.000 administrations ont déjà des modules applicatifs développés par l'Agence de développement du digital (ADD), via le volet (Smart Gouvernement), sous tutelle du département de la Transition numérique et de la réforme de l'administration.