L'accélération de la digitalisation des administrations a été au cœur d'une réunion de la ministre de tutelle, Ghita Mezzour, avec les Secrétaires généraux des établissements et des entreprises publiques. L'objectif est de parvenir à une feuille de route pour aller de l'avant dans ce projet prioritaire pour le gouvernement. Détails. La ministre de la Transition numérique de la Réforme de l'Administration, Ghita Mezzour, veut passer à la vitesse supérieure dans la digitalisation de l'administration. Raison pour laquelle elle a réuni, ce jeudi, au Palais de conférences à Skhirat, l'ensemble des Secrétaires généraux des établissements publics pour tracer une feuille de route afin de s'accorder sur la feuille de route à suivre concernant la numérisation du secteur public, tel que la fait savoir la ministre dans son allocution inaugurale. Cette réunion de travail, rappelons-le, a été organisée après avoir été reportée le 27 avril suite à un changement de dernière minute. Plusieurs établissements publics y ont été représentés à savoir l'OCP, le Conseil de la Concurrence ainsi que l'ensemble des départements ministériels. Ces derniers ont fait part de leurs appréciations quant aux défis que pose leur numérisation ainsi que de leurs besoins. Ghita Mezzour s'est engagée à élaborer la feuille de route par une approche participative. Ceci dit, son département veut tenir compte de toutes les doléances et les propositions des différents établissements. Il s'agit là d'une priorité du gouvernement, a rappelé la ministre selon qui, ce projet s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi 55.19 relative à la simplification des procédures et des démarches administratives.
À travers cette démarche de concertation, le Département de Ghita Mezzour veut s'attaquer également à la simplification des procédures, dont l'ambivalence porte atteinte à l'efficacité du secteur public et empêchent parfois les usagers d'y accéder. La numérisation devient ainsi une nécessité afin de sortir l'administration de sa torpeur.
Le gouvernement a d'ores et déjà entamé la simplification des procédures, dont 800 ont été supprimées pour absence de justification juridique, selon Ghita Mezzour, qui a annoncé que plus de 2700 procédures figurent sur le portail national « Idarati ».