La nature terroriste des milices séparatiste du polisario, armées et financées par Alger, ont été exposées dans un reportage d'i24 News sur le conflit du Sahara. Le reportage retrace la naissance du mouvement séparatiste et étudie ses liens avec plusieurs mouvements djihadistes. Le polisario est «une milice liée au gouvernement algérien et à des activités jihadistes au Sahel, il a d'ailleurs été avéré qu'une centaine de combattants polisariens avaient rejoint le groupe Al-Qaida», a relevé l'émission hebdomadaire «Haute Définition» consacrée au mouvement séparatiste financé par l'Algérie. Intitué «Front polisario, un conflit artificiel», le numéro de cette émission s'est intéressé à la naissance du conflit autour du Sahara, comment l'Algérie a formé les élites du mouvement du polisario ainsi que les répercussions sur la région sahélo-saharienne, de cette ingérence algérienne dans les affaires marocaines. L'émission a mis en lumière les liens et connexions du front polisario avec le terrorisme et le djihadisme au Sahel, et a rappelé que tout récemment, la milice séparatiste a menacé de commettre des attentats au Maroc en novembre 2021. Parallèlement un militaire algérien à la retraire qui officie sur une chaine de télévision algérienne, avait également appelé à commettre des attentats terroriste contre le Maroc, en ciblant les villes comme Marrakech et Rabat. L'Algérie, qui loge le mouvement séparatiste, le finance et lui dicte ses faits et geste (les deux parties ont toujours les mêmes positions), et qui a aussi créé un poste spécial pour le Sahara au sein du ministère algérien des affaires étrangères, nie pourtant être partie au conflit, refuse de prendre part au processus politique sous l'égide de l'ONU visant à trouver une solution au conflit. Le reportage d'I24 News met en évidence le rôle de l'Algérie et pointe du doigt sa responsabilité dans l'entretien de ce faux conflit, en ayant un rôle actif visant à faire perdurer une situation sans issue. Faisant intervenir d'anciens membres du polisario devenus réfugiés politiques comme Fadel Breika, d'anciens membres des renseignements espagnols, Khadijatu Mahmoud, violée par le chef du polisario à Alger, et des victimes du polisario, anciens détenus dans les bagnes de Tindouf, le reportage télévisé met en évidence les pratiques inhumaines (viols, tortures, assassinats) et méthodes terroristes du polisario. «Corruption, détournement de fonds, viols, génocide, crimes contre l'humanité : le CV du front polisario est chargé», indique la chaine d'information, et pointe du doigt également les connexions avec d'autres mouvements terroristes reconnus dans le monde, comme le Hezbollah libanais, l'Iran et les groupes djihadistes au Sahel, des liens qui ont été révélés par l'élimination par la France d'Abou Walid Sahraoui, le djihadiste en chef dans la région du Sahel.