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Journée mondiale contre les violences faites aux femmes : Encore trop de victimes
Publié dans Hespress le 25 - 11 - 2021

Selon l'Organisation des Nations Unies (ONU Femmes), plus de 70 % des femmes ont été victimes de violence liée au sexe dans des situations de crise. Sima Bahous, cheffe de l'organisation onusienne, a reconnu mercredi que la violence basée sur le genre « est une crise mondiale ».
Lors d'un événement organisé à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, commémorée chaque année le 25 novembre, Sima Bahous a rappelé que des femmes et des filles vivent en danger dans nos propres quartiers.
« Dans le monde entier, les conflits, les catastrophes naturelles liées au climat, l'insécurité alimentaire et les violations des droits de l'homme exacerbent la violence contre les femmes », a-t-elle déclaré, notant que dans les pays riches comme dans les pays pauvres, les préjugés sexistes ont alimenté les actes de violence envers les femmes et les filles.
Pointant du doigt les défaillances du système judiciaire lorsqu'il s'agit des femmes, la cheffe de l'ONU Femmes a avancé que « ce type de violence est rarement signalé, réduit au silence par la stigmatisation, la honte, la peur des auteurs et la crainte d'un système judiciaire qui ne fonctionne pas pour les femmes ».
En général, les violences faites aux femmes peuvent prendre plusieurs formes (physique, sexuelle, psychologique, familiale, etc.).
Dans une enquête réalisée au Maroc en 2020 et qui a ciblé une population de femmes et d'adolescentes plus étendue (âgées de 15 à 74 ans, au lieu de 18-64 ans pour l'enquête de 2009), le HCP a dressé un tableau sur les formes de violence au Maroc et le milieu de résidence des victimes.
Parmi les milliers de filles et femmes sondés, il en ressort que dans le milieu urbain, quelque 3 431 femmes ont été physiquement violentées (taux de prévalence 39,2), 2 720 violentés sexuellement (31,1 %), 6728 ont été violentés psychologiquement (76,8 %) tandis que 7 274 femmes ont subi d'autres formes de violences (83,1 %).
Dans le milieu rural, 1 833 filles et femmes ont été violentées physiquement (39,5 %), 1 163 ont été sexuellement violentés (25,1 %), 3 555 femmes ont été violentées psychologiquement (76,6 %) tandis que 3 787 (81,6 %) ont subi différentes formes de violences.
En mai dernier, la Commission nationale pour la prise en charge des femmes victimes de violences avait présenté son premier rapport annuel sur les violences enregistrées contre les femmes au Maroc, rédigé en temps de pandémie.
Cela dit, le rapport ne s'est pas attardé sur les causes et les effets de la violence faite aux femmes, se contentant d'insister sur le renforcement des programmes de sensibilisation et de communication. En tout cas, la ministre Pjdiste de la Famille à l'époque, Jamila El Moussali, avait des statistiques sur la violence contre les femmes entre les années 2019 et 2020, mais qui n'avait pas de sens.
Par exemple, les constats partent d'un échantillon représentatif de 13 543 femmes âgées de 18 à 64 ans, et indiquent que sur près de 11 millions de femmes 6 millions ont subi une forme de violence au cours des douze mois précédents l'année 2019 et, ce taux représenterait seulement 4,54 % des femmes marocaines.
Si les statistiques ont établi qu'au niveau de la prévalence de la violence contre les femmes, le taux le plus important a été enregistré en milieu urbain avec 8,55 % contre 6,51 % en milieu rural, en ce qui concerne les régions, Casablanca-Settat est la plus touchée avec 1,71 % de prévalence alors que l'Est du Royaume serait le moins touché, mais présenterait un taux de 1,31 %.
Avec un sujet aussi important que la violence faite aux femmes, le manque de moyens mis à disposition par la Commission s'est fait sentir. Dans leur rapport, ils dressent une liste de contraintes auxquelles les membres ont dû faire face, notamment lors de la pandémie du covid-19.
S'ajoute à cela, une omniprésence des cadres du ministère dans le travail de la Commission. Pourtant, aucune donnée n'a été fournie pas même le nombre de plaintes et leur suivi, sur le sort des familles ayant subi un divorce, le nombre de cas d'affaires de violences révélées sur les réseaux sociaux...
En attendant des chiffres de cette année 2021 plus positifs et encourageants.


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