Les ministres de l'Environnement des provinces canadiennes ont approuvé des normes de qualité de l'air plus strictes pour les particules fines. Réunis vendredi à Yellowknife (nord-ouest), les ministres ont souligné que les feux de forêt sont l'un des principaux facteurs de pollution atmosphérique, ce qui peut nuire à la santé des Canadiens. Ils ont affirmé, dans une déclaration conjointe, qu'en approuvant ces nouvelles normes, ils « soutiennent des mesures qui continueront d'améliorer la qualité de l'air au Canada ». Les normes mesurent la quantité d'un polluant donné dans l'air extérieur et, bien qu'elles ne soient pas juridiquement contraignantes, les ministres les qualifient d'éléments clés de la gestion de la qualité de l'air. Les normes mises à jour pour les particules fines seront fixées à 23 microgrammes par mètre cube en 24 heures d'ici 2030, soit une baisse par rapport aux normes de 2020, qui étaient de 27 microgrammes par mètre cube. La déclaration indique que les nouvelles normes ont été élaborées par les gouvernements fédéraux, provinciaux et territoriaux en collaboration avec des représentants de l'industrie, des groupes environnementaux, des groupes autochtones et des ONG du secteur de la santé. Lire aussi : Brésil : des ONG soumettent à la COP30 un plan pour préserver l'Amazonie Le ministre de l'Environnement des Territoires du Nord-Ouest, Jay Macdonald, qui accueillait la réunion, a indiqué lors d'une conférence de presse que les nouvelles normes aideront les administrations à mieux protéger les collectivités contre les effets croissants de la mauvaise qualité de l'air sur la santé. « Des normes nationales rigoureuses, fondées sur des données scientifiques, nous aident à nous préparer à relever ces défis et à soutenir la santé et la résilience à long terme », a-t-il déclaré. Une superficie de plus de 3,88 millions d'hectares a été ravagée par les feux de forêt au Canada depuis le début de l'année, a indiqué l'agence Statistique Canada. En raison des changements climatiques, le risque de feux de forêt continuera « probablement d'augmenter à l'avenir », a prévenu l'institut national.