Chakib Benmoussa, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement primaire et des Sports, a tiré la sonnette d'alarme sur les mauvais résultats scolaires des élèves marocains. « Un certain nombre d'études et de rapports internationaux classent le Maroc en dessous de la moyenne internationale en termes de capacité des élèves à acquérir les compétences de base », a déclaré Benmoussa, lors de sa présentation, lundi matin, du sous-projet de budget du ministère de l'Education nationale au sein de la Commission Education au sein de la Chambre des Conseillers. Le ministre a révélé que 70 % des élèves rencontrent des difficultés en lecture, écriture et mathématiques, ajoutant qu'il est nécessaire de conjuguer les efforts de tous les acteurs du système éducatif pour atteindre la qualité et surmonter cette situation. Le ministre de l'Education nationale a également enregistré que 28 % des élèves dans la tranche d'âge entre 12 et 14 ans sont en dehors de l'école, soulignant la nécessité de les suivre. En revanche, Benmoussa considère que les conditions fixées par le ministère pour accéder à la profession enseignante ne sont qu'un prélude à une réforme du parcours du système éducatif. « Nous considérons que la qualité est liée à la construction d'un parcours professionnel qui commence lorsque les cadres sont jeunes afin qu'ils puissent suivre le rythme de ce processus », poursuit-il. Le ministre de l'Education nationale a confirmé que le ministère, en coordination avec le ministère de l'Enseignement supérieur, commencera à partir de la saison prochaine à télécharger la nouvelle réforme, qui repose sur le choix des étudiants de la voie d'enseignement une fois qu'ils ont obtenu le baccalauréat, ajoutant que le téléchargement cette réforme prendra environ cinq ans. Benmoussa a également promis aux syndicats de l'éducation de résoudre les problèmes en suspens dans le cadre d'un dialogue social visant à trouver des solutions appropriées à court terme, et des solutions qui nécessitent un certain temps, s'engageant également à reconsidérer la loi réglementant l'enseignement privé, et l'obligeant à respecter campagne des livres qui seront préparés de manière participative. Le Ministère a souligné qu'il attachait également de l'importance au secteur privé, mais tout en garantissant la qualité dans le secteur public, afin que le citoyen ait le droit de choisir. D'autre part, le responsable gouvernemental a révélé que le ministère de l'Education nationale entend raccorder 1 168 établissements d'enseignement au réseau d'eau, ou fournir des réservoirs d'eau potable, raccorder 839 établissements au réseau électrique ou fournir de l'énergie solaire, relier 795 établissements aux réseaux extérieurs, et fournir des installations de santé à 1 330 établissements d'enseignement.