Le ministère de l'Education nationale a appelé les syndicats les plus représentatifs du secteur au dialogue. Un pas, qui vient en application à l'une des promesses du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch à savoir : Ouvrir un dialogue avec les acteurs du secteur qui connaît d'énormes problèmes. Fraîchement élu dans le nouveau gouvernement d'Akhannouch, Chakib Benmoussa a invité les syndicats les plus représentatifs du secteur de l'éducation nationale à la table du dialogue, vendredi 15 octobre au siège du ministère à Rabat. Une bonne action auquel les syndicats n'avaient pas droit à l'époque de l'ancien ministre, Said Amzazi, qui avait fermé la porte du dialogue pendant plus de deux ans. Reste à voir maintenant si les discussions pourront conduire à la résolution des 25 dossiers revendicatifs soulevés par les syndicats. Ainsi, cinq syndicats sont conviés à la rencontre avec le nouveau ministre de l'Education nationale. Il s'agit du Syndicat national de l'enseignement (SNE) affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), l'Union Marocaine du Travail (UMT), l'Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), la Fédération Nationale de l'Enseignement (FNE) et la Fédération Démocratique du Travail (FDT). Cette rencontre est dédiée spécialement aux syndicats les plus représentatifs du secteur de l'éducation nationale, raison pour laquelle la Coordination nationale des enseignants recrutés par contrat auprès des AREF ne sera pas présente. Cela dit, les syndicats se chargeront de soulever leur dossier devant le ministre, nous confie Abdelghani Raki. « Il est normal que le nouveau ministre appelle au dialogue avec les partenaires. On attendait ce signal de la part du premier responsable du secteur. On attend de lui qu'il soit à l'écoute des revendications des professionnels et de savoir comment on va les résoudre à l'avenir ainsi que la méthodologie de dialogue utilisée, parce qu'on aspire à l'institutionnalisation du dialogue pour qu'il ne soit plus soumis à l'humeur d'une partie ou d'une autre« , affirme Abdelaghnai Raki dans une déclaration à Hespress Fr. La priorité pour les syndicats aujourd'hui, reste la révision du statut général de la fonction publique, suivi par la résolution du dossier des enseignants dits « contractuels« , qui commence à peser sur le secteur et impacte gravement la scolarisation des enfants du secteur public. Au total, 25 dossiers revendicatifs seront exposés au nouveau ministre de l'Education nationale, nous affirme Raki, alors qu'il n'était que 23 dossiers. « L'ajout de dossiers revendicatifs est causé justement par l'absence de dialogue qui a été observée par la tutelle durant ces deux dernières années« , souligne notre interlocuteur. « On considère cet appel au dialogue comme le début d'une nouvelle étape et d'une nouvelle ère. On espère donc que le nouveau ministre désigné nous écoute pour lui exposé la situation de l'enseignement dans notre pays, lui parlé également des cursus et des programmes puisqu'on estime que notre enseignement doit-être marqué par un peu de modernité et de principes auxquels on aspire depuis notre position et qui doivent s'enraciner chez les enfants depuis le jeune âge« , confie le syndicaliste. Ainsi, chacun des cinq syndicats conviés à la rencontre avec le ministre sera reçu à part pour exposer ses dossiers. Les rencontres démarreront à partir de 15H le vendredi 15 octobre.