L'ancien ambassadeur d'Algérie à Bruxelles, Amar Belani, a été nommé par le président algérien Abdelmadjid Tebboune comme envoyé spécial pour le Sahara et les affaires maghrébines. Ce diplomate profondément anti-marocain représentera de la meilleure manière l'orientation, rendue officielle, des dirigeants algériens concernant les relations avec le Maroc. Le chef d'Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune a fait de la diplomatie l'une de ses armes principales pour tenter de repositionner l'Algérie sur l'échiquier régional et mondial, après plusieurs années de mort cérébrale, sauf concernant le dossier du Sahara qui reste une constante à Alger. Pour M. Tebboune, la seule solution pour faire oublier à l'opinion publique la situation désastreuse de son bilan au pouvoir, de la détérioration des conditions de vie des Algériens, c'est de faire diversion, et pour cela, il a sacrifié les relations de voisinage avec le Maroc en rompant les relations diplomatiques avec le Royaume le 24 août. Après avoir occupé pendant deux mois seulement le poste de « vice premier ministre », et de ministre des affaires étrangères, un poste qui lui a été créé sur-mesure pour servir son ego, Ramtane Lamamra est revenu sur les devants de la scène diplomatique algérienne sous le président Tebboune qui lui confié la mission de redresser la situation et de faire des Affaires Etrangères un département actif. Il succède à Sabri Boukadoum qui a « vendu » l'Algérie à l'Espagne uniquement pour qu'elle adhère à sa thèse séparatiste, et se succède à lui-même aussi puisqu'il a déjà occupé ce poste entre 2013 et 2017. La nouveauté annoncée, cette fois-ci, il aura pour le servir 7 soldats, tous des diplomates de carrière, comme Ahmed Benyamina, Boudjemaa Delmi, Taos Haddadi-Djellouli, Abdelkrim Harchaoui, Nor-Eddine Aouam, Leila Zerrougui. Parmi eux, figure un nom, Amar Belani, ancien ambassadeur affecté à Bruxelles auprès de l'Union européenne. Il s'est fait connaitre pour être le diplomate le moins diplomate qui n'ait jamais existé. Depuis Bruxelles, il n'a eu de cesse d'attaquer le Maroc en utilisant le dossier du Sahara et d'en faire son sujet favori en tentant de se frayer un poste de pouvoir au niveau du gouvernement. Véritable bécasse cherchant à accéder au pouvoir en servant la soupe aux généraux algériens, ce dernier a usé et abusé du filon porteur, celui de la haine du Maroc, des mensonges et manipulations de la vérité, des fake news et de la défense de l'entité séparatiste sahraouie créée par l'Algérie (qui refuse toutefois de le reconnaitre et d'être partie prenante au conflit). Ce dernier est sans conteste celui qui s'est exprimé le plus sur la question du Sahara marocain et au sujet du Maroc depuis qu'il a été affecté à Bruxelles et à l'UE (après avoir été porte parole du ministère des Affaires Etrangères), avant d'être demis de ses fonctions en décembre 2020 par le président Tebboune. Son acharnement et ses vociférations contre le Maroc, qui font partie de la stratégie algérienne, prouvent tous les jours que la réelle deuxième partie au conflit n'est autre que l'Algérie. Amar Belani n'a pas attendu pour prendre du service, même avant d'être nommé le 5 septembre, il s'était déjà engagé dans son exercice de prédilection. « C'est l'Algérie qui a créé le polisario, a rappelé l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc à l'ONU, Omar Hilale, au séminaire régional du C24. « C'est dans un hôtel algérois que la soi-disant république sahraouie chimérique a été créée », a-t-il expliqué. La question du Sahara n'est pas seulement centrale au Maroc qui défend son intégrité territoriale puisqu'il s'agit d'un territoire récupéré après l'occupation espagnole, mais elle l'est tout autant pour l'Algérie, mais pas pour les mêmes raisons. En Algérie, la question du Sahara est une question de tentative de récupération illégale de ce territoire en utilisant une troisième partie, les milices séparatistes du polisario, un groupe de Sahraouis corrompus par les généraux algériens pour prétendre vouloir une indépendance de cette région. La question en Algérie tourne à l'obsession, car il faut le rappeler, le régime militaire algérien a engagé des milliards de pétrodollars pour nourrir ce projet séparatiste depuis 46 ans et n'a d'autre choix que de continuer à espérer. « Qui finance le polisario ? Qui l'abrite sur son territoire? Qui l'arme? Qui l'équipe en missiles, tanks et autres véhicules militaires débarqués au port d'Oran? Qui lui délivre des passeports diplomatiques? Qui paye ses billets d'avion en business class et ses hôtels 5 étoiles? Si ce n'est l'Algérie qui le fait aux dépens de sa propre population et de son développement économique et social », avait encore ajouté Omar Hilale en réponse à une intervention du représentant algérien qui a nié le rôle de l'Algérie dans ce conflit fabriqué de toutes pièces.