L'ambassadeur d'Algérie à Bruxelles, Amar Belani, s'est érigé en « veilleur de nuit » des séparatistes du Polisario et leur mentor l'Algérie dans la capitale européenne, s'en prenant cette fois-ci à « certains hauts responsables » de l'Union européenne (UE) qu'il, accuse de travailler de concert avec leurs homologues marocains pour contourner les dispositions du dernier arrêt de la Cour de justice européenne, stipulant l'exclusion du territoire du Sahara occidental des accords commerciaux signés entre l'UE et le Maroc. « L'analyse des déclarations de certains hauts responsables de l'UE et le ballet de visites effectuées en toute discrétion par ces responsables à Rabat, suggèrent que les deux parties travaillent main dans la main pour trouver les moyens techniques de contourner cet arrêt de justice, ce qui explique l'opacité avec laquelle sont menées ces tractations et les interrogations incessantes des eurodéputés quant à leur teneur », a déclaré M. Belani, ce dimanche 14 mai, dans un entretien accordé à Afrique Asie. Apparemment, rien n'échappe à ce « moqaddem » algérien qui surveille ce « ballet de visites discrètes » effectuées dans l'obscurité de la nuit par ces responsables européens au Maroc pour y rencontrer leurs homologues marocains loin des regards de l'Union Européenne, de son parlement et de sa cour de justice, pour « trouver les moyens techniques » de contourner l'arrêt de justice. Une telle imagination fertile ne peut provenir que du sieur Amar Belani qui voit partout le complot et pour qui le Maroc constitue la cible privilégiée afin de se maintenir à son poste avec la bénédiction des généraux d'Alger. Ces derniers lui ont confié la mission de « parasiter » tout ce qui touche aux relations Maroc-UE, et il ne se passe pas une semaine sans que cet « espion » ne fasse parler de lui. « Il serait regrettable, en effet, que l'UE décide, au nom d'un pragmatisme de mauvais aloi, de fouler au pied les principes et valeurs sur lesquels elle a été construite et dont elle se prévaut dans ses relations avec le reste du monde », a-t-il tancé à l'endroit de Bruxelles, allant jusqu'à dresser un parallèle avec l'inapplication des accords signés avec Israël sur les territoires occupés depuis 1967. l'Union européenne adopte « une posture morale à géométrie variable, selon les situations ». « Aucune dispositions du même genre n'est prévue dans les accords conclus avec le Maroc, alors que dans les deux cas il s'agit d'occupation », a dénoncé ce « diplomate » qui, après le chaud, souffle le froid en se disant « confiant quant au fait que le droit prévaudra en dernier ressort ». Amar Belani ne pouvait conclure son entretien accordé à Afrique sans dire oh combien il est satisfait de noter « la fin de l'impunité avec laquelle le Maroc menait en toute illégalité ses opérations d'exportation de ressources du territoire du Sahara occidental, comme l'illustre la saisie par un juge sud-africain d'un bateau transportant 54.000 tonnes de phosphates d'une valeur de 5 millions de dollars destiné à la Nouvelle-Zélande, provenant des mines de Boucraâ dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc ». Nul doute qu'après Afrique Asie qu'il est allé chercher pour cracher, encore une fois, son venin sur le Maroc, Belani poursuivra sa croisade de façon intermittente question de justifier son salaire aux frais des contribuables algériens dont il est censé défendre les intérêts auprès de l'UE.