Alors que Brahim Ghali vient de recevoir de la justice espagnole son « laissez-passer » pour retourner en Algérie sans être inquiété pour les graves crimes contre l'humanité qu'il a commis contre des Sahraouis et des Espagnols, ses victimes elles, livrent les unes après les autres des témoignages effroyables de la monstruosité du polisario, cette organisation soutenue par le régime algérien pour s'emparer des terres marocaines. Le film juridico-diplomatique de l'affaire Brahim Ghali, le leader des milices polisario, n'est pas encore terminé malgré son exfiltration mardi soir, quelques heures après sa comparution par vidéoconférence (officiellement parce qu'il ne pouvait pas se déplacer au tribunal, ndlr) pour l'Algérie avec la complicité de l'Espagne et sa justice qui se dit indépendante. Jamais, un criminel aussi dangereux avec un lourd passif et actif dans le meurtre et la torture de milliers d'êtres humains n'aura été traité avec les mêmes salamalecs et les courbettes de l'Espagne et sa justice, représentée par le magistrat Santiago Pedraz, un proche du PSOE, le parti du Premier ministre Pedro Sanchez, la même personne qui a comploté pour accueillir illégalement et sous une fausse identité Brahim Ghali en Espagne et en le cachant au Maroc. La condescendance de l'Espagne vis à vis du Maroc aura modifié les règles du jeu, et aura replacé les amitiés et les partenariats dans un nouveau contexte, celui où un prétendu pays ami qui affirme publiquement soutenir le Maroc, complote dans son dos contre lui avec sournoiserie. Un pays qui a vendu son partenariat d'une grande importance avec le Maroc pour un criminel notoire, un homme qu'aucun autre pays de l'Europe n'a accepté d'accueillir à cause de son CV de sanguinaire, mais surtout, un homme qui ne fera absolument rien à gagner sinon à perdre à l'Espagne. Evidemment parce que l'homme en question, celui que le juge Santiago Pedraz a autorisé à quitter l'Espagne en laissant les victimes (qui avaient confiance en l'indépendance de la justice espagnole) hébétées, est un tortionnaire qui bandait les yeux à ses victimes nues, et les obligeaient à danser pendant que lui et ses troupes du polisario s'amusaient de ce spectacle et éclataient de rire. Brahim Ghali est le commandant en chef des opérations fomentées par l'Algérie, visant à remplacer les populations du Sahara marocain par des Algériens et autres nationalités africaines et créer ainsi une annexe du commandement militaire algérien aux frontières de Maroc, pour le menacer et menacer toute la région de l'Afrique du Nord. Voici ce que les victimes du polisario qui les ont côtoyé au plus près ont révélé. Les victimes de Brahim Ghali se comptent par milliers et encore d'autres milliers peuvent témoigner des exactions signée par le septuagénaire qui obéit au doigt et à l'œil aux généraux algériens, ceux qui lui ont donné la possibilité d'exister et lui financent sa vie de faste et celle de sa famille à l'étranger. C'est d'ailleurs vers l'Algérie que Brahim Ghali s'est tourné lorsqu'il a été acculé par la justice espagnole après avoir reçu un ordre de comparution devant l'Audiencia National. Il n'a accepté de comparaitre que lorsqu'on lui a dit de le faire. Dans l'une des 5 prisons secrètes du polisario incrustées à presque deux mètres sous sous terre à Tindouf en Algérie, Dahi Aguai, 66 ans, un sahraoui né pendant l'occupation espagnole au Sahara, et qui est par ailleurs l'un des plaignants contre Brahim Ghali, raconte dans une déclaration au site d'information La Razon, son témoignages poignant des bagnes secrets du polisario. « Ghali torturé à mains nues, et il y a des centaines de témoins », a affirmé celui qui a porté plainte contre le chef des milices du polisario en 2007 pour crimes de génocide, détention illégale et torture, les mêmes accusations qui lui sont reprochés par diverses associations, dont l'ACAVITE, l'ASADEDH, et d'autres victimes qui ont déposé plainte à titre personnel, come c'est le cas de Fadel El Breika, un sahraoui dissident du polisario et Khadijatou Mahmoud, une jeune sahraouie réfugiée en Espagne, née dans les camps de Tindouf, violée à Alger par Brahim Ghali. Dahi Aguai, avait rencontré Ghali en 1975, au moment où s'était lancé l'organisation de polisario pour s'approprier le Sahara tout juste libéré de l'occupation espagnole et repris par le Maroc, pays colonisé par l'Espagne sur plusieurs régions. « J'ai été emprisonné et attaché des pieds et des mains par Brahim Ghali lui-même le 5 janvier 1975 alors qu'il était encore au Sahara espagnol ». Selon lui, le polisario a créé « des groupes d'extermination de masse pendant 45 ans », visant à exterminer les Sahraouis naturalisé espagnols et les Sahraouis qui ne voulaient pas rejoindre les camps du séparatisme. Qualifiant Brahim Ghali et ses acolytes de « bande de criminels sans pitié ni cœur », Dahi Aguai explique que leur plan était « d'exterminer ceux nés sous le drapeau espagnol et de supplanter leur identité par des Algériens originaires de Tindouf, de sorte qu'en cas d'indépendance, seuls les Algériens régneraient dans un Sahara indépendant ». Il révèle que « le plan du Front Polisario soutenu par les généraux algériens à vie, était d'exterminer le peuple hispanophone et de le remplacer par des étrangers sans lien avec la cause sahraouie ou avec la terre », indiquant qu'eux mêmes sont étrangers à l'ancienne colonie espagnole. « Près d'un millier de victimes vivantes de ces atrocités peuvent (témoigner) aujourd'hui » des atrocités commises par les membres du polisario. Des mains ont été coupées, des hommes ont été démembrés et leurs restes jetés aux chiens, certains prisonniers ont été obligés de manger la chair de leurs voisins de cellules, indique l'ancienne victime de Brahim Ghali, et ajoute qu'il existe une prison spéciale pour femmes où elle se font violer. Ces personnes là se « croyaient des dieux » à l'époque. Ils sont « pour la plupart sans lien avec l'ancien Sahara espagnol, car ils sont francophones, pour la plupart Algériens, de Mauritanie, du nord du Mali et du Niger », indique-t-il à La Razon. Dahi Aguai se rappelle comment il a été été torturé pendant toute une nuit placé dans de l'eau froide. Les séquelles de sa torture, ils les garde encore aujourd'hui comme Fadel El Breika. Lui, est devenu stérile, a-t-il affirmé et cela représente le plan concocté par les milices du polisario. « Ils ont tué des centaines d'enfants par injection en 1976, pour empêcher notre naissance et ainsi supplanter notre identité », a-t-il déclaré.