La justice espagnole a rouvert un dossier pour crimes contre l'humanité visant le chef du Front séparatiste du polisario, Brahim Ghali. Ce dernier, cité à comparaître le 1er juin, s'est tourné vers son mentor, Alger, pour « demander conseil ». Hospitalisé depuis avril dans un établissement de Logroño (nord) après avoir contracté le Covid-19, Ghali a refusé de signer sa citation à comparaître « avant d'en référer à l'ambassade d'Algérie en Espagne », révèle un document concernant ce dossier. Outre la plainte pour « tortures » déposée par un sahraoui naturalisé espagnol, le chef séparatiste devra également répondre sur une autre plainte déposée il y a des années par l'Association sahraouie pour la Défense des Droits de l'Homme, pour crimes contre l'humanité (génocide, torture, assassinats et disparitions). La prochaine étape devrait en toute logique être la convocation du leader devant le tribunal, souligne le document.