Les autorités de la ville de Rabat ont empêché mercredi, la tenue d'une manifestation de soutien à la cause palestinienne. Les militants ont tenté de braver l'interdiction de rassemblements annoncée par la Wilaya de RabatSaléKénitra et par le gouvernement. Un groupe de sympathisants de la cause palestinienne a tenté de manifester devant le Parlement à Rabat malgré l'interdiction de rassemblements et manifestations annoncées depuis deux jours. Venus en nombre pour manifester, les sympathisants de la cause palestinienne, dont plusieurs portaient un Keffeih, le foulard palestinien, ont évoqué un rassemblement non violent. Photo Mounir Mehimdate « C'est un sit-in calme et symbolique qui s'exprime par rapport à ce que vivent les Palestiniens comme attaques et blocus », a indiqué l'un des manifestants. Ils ont rapidement été priés de se disperser par les forces de sécurité sur place. Aucune violence n'a été enregistrée lors de la dispersion des manifestants. Depuis deux jours, les autorités marocaines, ont fait deux communications concernant l'interdiction de tous rassemblements évoquant un contexte épidémiologique ne le permettant pas, et justifiant cette décision par les risques encourus lors des manifestations. Photo Mounir Mehimdate En outre, les autorités ont rappelé que l'état d'urgence sanitaire est toujours en vigueur au Maroc jusqu'au 10 mai. Les citoyens se doivent de respecter les mesures préventives décidées par les autorités sanitaires et qui interdisent les rassemblements synonymes de nouveaux foyers de contamination, a indiqué le communiqué du gouvernement mardi soir. L'exécutif exhorte les citoyens à poursuivre les efforts déployés et à respecter toutes les directives décidées, a encore ajouté la même source en faisant référence à l'interdiction de rassemblements pour la Fête du Travail prévue samedi. Photo Mounir Mehimdate La veille, la Wilaya de la région de Rabat-Salé-Kénitra répondait à des appels relayés sur les réseaux sociaux pour organiser un sit-in ce mardi devant le siège du Parlement dans la capitale. Elle avait indiqué à ce titre que tout attroupement ou rassemblement sur la voie publique représentait « une violation de l'état d'urgence sanitaire « .