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Alger : La LAADH appelle à l'ouverture d'une enquête après les accusations du viol d'un mineur
Publié dans Hespress le 04 - 04 - 2021

La Ligue Algérienne de Défense des Droits de l'Homme (LADDH) a appelé à l'ouverture d'une enquête sur les accusations d'un mineur qui a déclaré avoir été victime d'un viol dans un commissariat de police à Alger.
« Aujourd'hui encore c'est le jeune Saïd Chetouane, âgé de 15 ans, interpellé samedi à la marche qui déclare à sa libération qu'il est victime de viol lors de sa garde à vue à Alger », a déploré la LAADH, dans un communiqué publié sur sa page facebook.
Selon la Ligue, « l'auto-saisine et l'ouverture d'une enquête et d'une information judiciaire dès qu'il y a allégations de tortures, est une obligation du parquet ».
Elle rappelle que « la torture est une violation grave de la dignité humaine et des droits humains, elle est interdite et puni par la loi ».
Pour sa part, le Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD) a dénoncé de tels agissements, tout en indiquant que c'est « choquant, inhumain et inadmissible après ces déclarations qui secouent le monde entier ».
« Saïd Chetouane a fait état, à sa libération, des pires sévices qu'il avait subi dans un commissariat où il a été emmené après son arrestation lors de la marche d'Alger », peut-on encore lire dans un communiqué du CNLD.
Selon les médias algériens, Said Chetouane a déclaré avoir été victime d' »attouchements sexuels » par des policiers lors de son interpellation samedi à Alger.
Arrêté lors d'une marche organisée par des Hirakistes à Alger-centre (Bab El Oued), il a été relâché après plus de huit heures de garde à vue.
A sa sortie du commissariat vers 23h, Said Chetouane est traumatisé, sous le choc, en pleurs. Il révèle avoir été victime de « violence psychologique » et d' »attouchements sexuels ».
« Après mon interpellation, ils ont commencé à toucher mes parties intimes avant que je sois embarqué dans le fourgon de police », a témoigné Said Chetouane en larmes, cité par des médias locaux.
En mars dernier, Le Haut Commissariat aux Nations-Unies chargé des questions des Droits de l'Homme, par la voix de son Porte-Parole Rupert Colville, s'est dit fortement « préoccupé » par la détérioration de la situation des Droits de l'Homme en Algérie et par la répression continue et croissante des partisans du mouvement algérien « Hirak ».
Colville a pointé d'un doigt accusateur les forces de sécurité algériennes pour usage de force excessive ou inutile tout en procédant à des arrestations arbitraires pour réprimer des manifestations pacifiques et poursuivre des personnes exprimant des opinions dissidentes.
Le responsable onusien a révélé, par ailleurs, avoir reçu de nombreux témoignages de cas de torture et de mauvais traitements en détention, y compris des violences sexuelles.
Même son de cloche, du côté d'un collectif d'organisations de défenses des droits de l'Homme en Algérie qui a dénoncé une répression du Hirak qui « fait réapparaitre au grand jour la réalité de la torture » dans le pays.
« Les conditions d'arrestation et d'incarcération des détenus d'opinion, rapportées par les avocats confirment des cas de maltraitance, de violence et de torture dans différentes structures de police et services de sécurité ainsi que dans les prisons », explique le Comité contre la torture, créé dans la foulée des révélations faites devant la chambre criminelle près la cour d'Alger par le jeune étudiant Walid Nekkiche.
Comprenant le comité National de Libération des Détenus, la coordination Nationale des Universitaires Algériens pour le Changement et des membres du collectif des Avocats de la défense des détenus d'opinion, le comité a appelé les autorités algériennes à mettre un terme à la torture et l'utilisation de la justice comme instrument de répression.
« Depuis l'indépendance jusqu'à aujourd'hui, la torture salit notre histoire et l'impunité des tortionnaires est couverte par le pouvoir politique, la justice, l'Etat et ses appareils », regrette-t-il, ajoutant que de Bachir Hadj Ali à Nekiche, plus d'un demi-siècle où la torture continue de sévir.
« Quelle différence entre l'Etat colonial qui torture les Algériens en lutte pour leur indépendance et l'Etat algérien indépendant qui torture ses citoyens pour délit d'opinion ? », se demandent les auteurs de ce communiqué.
« Les sévices physiques, psychologiques et sexuels subis par Walid Nekiche infligés par des services de sécurité après son arrestation le 26 novembre 2019 est un acte d'une extrême gravité qu'on ne peut pas laisser passer », lancent-ils.


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