Le secrétaire général du parti du Progrès et de du Socialisme (PPS), Nabil Benabdellah, n'a pas laissé passer l'opportunité de l'université d'été du parti pour envoyer des messages à ses alliés, comme à ses rivaux, politiques. Il s'est notamment exprimé sur le départ ou le maintien dans la coalition gouvernementale, une question qui taraude depuis quelques temps les salons politiques du pays. Contacté par Hespress FR, Benabdellah a tenu à souligner, d'abord, les raisons qui font que le PPS tienne à continuer à faire parti de l'exécutif. « Nous sommes rentrés dans le gouvernement pour faire avancer le processus de réforme, sur le plan de la démocratie, du développement économique, et de la justice sociale», affirme le secrétaire général du Parti du Livre. Benabdellah évoque les réformes qui ont fait que le PPS soit rentré, et pourrait rester, dans le gouvernement mais n'aborde pas la question qui fâche et qui a mis le feu aux poudres dans sa relation avec son allié, le PJD, à savoir l'éviction de Charafat Afilal et la suppression d'un portefeuille détenu par sa formation. Selon une source proche des camarades, la réunion prévue du comité central du parti sera primordiale et décisive pour faire avancer les relations entre le PPS et le PJD. Le SG du parti du livre assure que le PPS ne restera dans le gouvernement que s'il est « rassuré » et qu'il constate, réellement, que l'Exécutif a fait le choix de la réforme. Dans ce sens, poursuit Benabdellah, de nombreuses consultations bilatérales sont organisées, notamment avec le chef du gouvernement Saad Eddine El Othmani, et dont la dernière est en date du vendredi 28 septembre.