La préfecture de police de la capitale française, Paris, a fait état de 30 arrestations en marge des manifestations, samedi, contre la loi « sécurité globale ». Les manifestations contre ce texte, qui pénalise la diffusion malveillante d'images des forces de sécurité en intervention jugée « liberticide », ont été émaillées de heurts entre des « éléments radicaux » et les forces de l'ordre, a ajouté la préfecture. Entre « 400 et 500 éléments radicaux » ont commis de nombreuses dégradations, avec des commerces vandalisés et des voitures incendiées, a pour sa part indiqué une source policière citée par les médias. A 16h30, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait fait état de 22 interpellations dans la capitale en marge de ces rassemblements, convoquées par le collectif « Coordination #StopLoiSécuritéGlobale », qui regroupe des syndicats, notamment de journalistes, diverses associations et ONG de défense des droits. Le collectif opposé à la proposition de loi « sécurité globale » a appelé à de nouvelles manifestations partout en France, contre ce texte, déjà adopté la semaine dernière par l'Assemblée nationale. Par voie de communiqué, il a assuré que « tant qu'il n'y aura pas retrait réel des articles 21, 22, 24 de la proposition de loi sécurité globale et du schéma national du maintien de l'ordre, les actions se multiplieront ».