Donald Trump a été averti qu'il pourrait faire l'objet de poursuites judiciaires si sa campagne continuait à utiliser des chansons des Rolling Stones. Les Rolling Stones ne veulent pas être associés à Donald Trump et l'ont bien fait comprendre. Les avocats du groupe travaillent avec l'organisation de défense des droits musicaux BMI pour empêcher le président américain d'utiliser l'une de leurs chansons lors des événements de sa campagne. « La campagne Trump a une licence d'entités politiques qui autorise la représentation publique de plus de 15 millions d'œuvres musicales dans le répertoire de BMI où que se déroulent les événements de la campagne », a déclaré le BMI au site Deadline. Le BMI a informé la campagne du président américain au nom du groupe que l'utilisation non autorisée de leurs chansons constituerait une violation de son accord de licence, selon le communiqué. Si Trump ne tient pas compte de l'exclusion et persiste, il sera poursuivi en justice pour avoir brisé l'embargo et joué de la musique non autorisée. Les Stones s'étaient plaints lors de la campagne 2016 de Trump qui avait utilisé leur musique. Le classique de 1969, You Can't Always Get What You Want, était une chanson populaire pour ses événements et a été jouée à nouveau à la fin du récent rassemblement de Trump à Tulsa, en Oklahoma, un événement en salle critiqué pour son potentiel de propagation du coronavirus. BMI warns Donald Trump Campaign to stop playing Rolling Stones songs: https://t.co/DWZ26dCglg — The Rolling Stones (@RollingStones) June 27, 2020 Les Rolling Stones ne sont pas le premier groupe à s'opposer à l'utilisation de leur musique par Trump. Prince, Rihanna, Pharrell Williams, Aerosmith et Neil Young font également partie d'une longue liste de stars qui ont précédemment critiqué le président américain pour avoir utilisé leurs hits. Le groupe de rock Queen s'est plaint après Trump soit monté sur scène sur fond de We Are The Champions lors de la Convention nationale républicaine dans l'Ohio alors qu'il faisait campagne pour les élections de 2016. Le porte-parole d'Adele s'est également plaint après que ses chansons Rolling In The Deep et Skyfall aient été utilisées lors des rassemblements de Trump en 2016 sans sa permission.