Le continent américain aussi bien en son sud qu'au nord, souffre énormément du coronavirus (Covid-19), une situation contrastant avec celle prévalant en Europe, où les frontières une à une, rouvrent. La pression du coronavirus s'accentue en Amérique et le continent en pâtit de plus en plus. Le pays le plus peuplé d'Amérique latine, le Brésil, n'a de cesse d'enregistrer des records dans son pire bilan macabre quotidien (1 349 morts en 24 heures) tandis que les Etats-Unis s'approchent, eux, des 2 millions de cas pour plus 107 000 décès. Le Mexique a franchi la barre des 1000 morts en 24 heures (un triste record) et le Pérou en est à plus 4 600 en son total. La Colombie a dépassé les 1 000 morts et l'Equateur qui ne savait plus quoi faire de ses morts sort prudemment d'un déconfinement de plus de onze semaines et a réduit son couvre-feu à huit heures par jour. Le bilan des Etats-Unis reste très élevé. Le pays compte ce jeudi 4 juin 1.851.713 cas recensés. Selon l'institut Johns Hopkins, le nombre de décès augmente ce jour avec 919 décès supplémentaires liés au coronavirus en 24 heures (1.081 la veille), soit 107.175 décès au total. Même si la pandémie ralentit dans le pays depuis le pic atteint à la mi-avril, les professionnels de la santé s'inquiètent, avec les manifestations contre la brutalité policière et le racisme, d'une résurgence dans les semaines à venir. Une centaine de décès liés au coronavirus COVID-19 a été comptabilisée mercredi au Canada, en grande majorité au Québec. le Canada cumule 93 085 cas pour 7498 personnes ayant perdu la vie des suites de complications liées à la maladie. Le Brésil a enregistré 1.349 morts liés à l'épidémie en 24 heures donc ce qui porte le total à 32 548 décès pour 584 016 cas attestés. Un couvre-feu a été imposé à partir de mercredi dans une vingtaine de localités de l'Etat de Bahia, dans le Nord-est du Brésil, pour tenter de contenir la propagation galopante du virus que rien ne semble vouloir arrêter et encore moins la volonté politique et surtout celle présidentielle qui mordicus veut ouvrir le pays nonobstant les conséquences catastrophiques que cela engendre. Jair Bolsonaro appelle régulièrement à la levée des restrictions pour préserver l'économie et l'emploi. Toujours est-il que ce géant latino-américain s'en trouve à la quatrième place macabre mondiale, derrière les Etats-Unis qui restent de loin le pays le plus durement frappé avec 107.175 morts, le Royaume-Uni (39 811) et l'Italie (33 601). En outre le Brésil, nouvel épicentre de la pandémie du coronavirus (Covid-19), représente plus de la moitié des cas de contamination et des morts du Covid-19 en Amérique latine. Le Mexique a de son côté franchi mercredi pour la première fois la barre des 1.000 décès en 24 heures, depuis le début de l'épidémie, le nombre de morts dû au coronavirus a doublé en 24h avec 1 092 décès recensés contre 470 la veille. Le bilan total y dépasse les 11.000 décès (11 729) pour plus de 101 000 cas (101 238). C'est le pays le plus lourdement touché après le Brésil. Au Chili (113 628 cas pour 1275 morts), autre pays d'Amérique du sud frappé de plein fouet par l'épidémie, les autorités ont décidé de prolonger pour une quatrième semaine le confinement à Santiago. Le Pérou compte 178 914 cas pour 4894 décès. En Colombie (33 466 cas) le bilan s'établit à plus de 1 000 morts (1099), moins de trois mois après la détection du premier cas de contagion, a annoncé le ministère de la santé. Bogota, la capitale de quelque huit millions d'habitants, est la ville comptant le plus de morts, avec au moins 258 morts recensées dues au coronavirus. En Equateur (4 966 cas pour 3486), la capitale, Quito (trois millions d'habitants), très touchée, a commencé mercredi à sortir du confinement. Les transports urbains, où la distance sociale est marquée, ont repris peu à peu, ainsi que le travail en présentiel, mais limité à 50 % du personnel.