Le soutien grandissant à la position du Maroc sur la question du Sahara est « le fruit du consensus national, d'une diplomatie agissante, de l'appropriation de l'initiative d'autonomie par la population concernée et d'une dynamique de développement sur le terrain », a affirmé, mercredi à New York, l'ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l'ONU, Omar Hilale. Le diplomate qui intervenait dans le cadre d'une conférence de presse au siège de l'ONU, suite à l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2494 sur la question du Sahara marocain, a estimé qu' »il s'agit, d'abord, d'une conviction inébranlable en la justesse de la cause nationale qui a été maintenue, inspirée et guidée par l'engagement personnel » du Roi Mohammed VI . La question du Sahara « n'est pas une affaire du gouvernement ou des partis politiques, mais l'affaire de tous les Marocains », a expliqué l'ambassadeur, soulignant que ce consensus national « sincère » reste inébranlable. Le soutien à la position marocaine, que ce soit en Afrique, au Pacifique, en Asie ou en Amérique Latine, est aussi le fruit d'une « diplomatie offensive, agissante et de conviction », a-t-il assuré. Pour Omar Hilale, la diplomatie marocaine a été « toujours une diplomatie de doctrine et d'arguments qui s'appuie sur la légalité internationale et les fondations juridiques et historiques de la cause nationale ». Un autre ingrédient du succès de l'approche marocaine, a-t-il poursuivi, réside dans « l'appropriation de l'autonomie par la population du Sahara », notant que les habitants de cette région ont pu se rendre compte de la grande différence entre « la misère qui prévaut dans les camps de Tindouf et la liberté, la dignité et la participation à la vie active que leur offre le Maroc dans les provinces du Sud ». L'ambassadeur marocain a également mis en avant la dynamique de développement en cours dans les provinces du Sahara. « Le Maroc dépense depuis trois ou quatre ans près de 8 milliards de dollars pour créer une activité économique et construire des projets structurants, comme celui du plus grand port d'Afrique de l'Ouest, prévu à Dakhla, et qui sera un hub entre l'Europe, l'Afrique et l'Amérique », a-t-il dit. Hilale n'a pas manqué de souligner que les villes de Laâyoune et de Dakhla sont désormais des centres de conférences internationaux où se retrouvent des acteurs de l'art, de la culture, du sport et de l'économie. « Et quand les délégations étrangères viennent sur place, elles constatent de visu que la réalité des choses est totalement différente de ce que tente de leur faire croire la propagande du polisario et de ceux qui le soutiennent », a-t-il fait observer.