La tournée régionale du nouvel émissaire de l'ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura s'est clôturée ce mercredi à Alger. Aucune mention n'a été faite par le régime algérien sur une éventuelle participation aux «tables rondes», se contentant de servir les mêmes vieux arguments hostiles au Maroc. Lors de sa visite à Alger, Staffan de Mistura a été reçu par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ainsi qu'un responsable au sein du ministère, Amar Belani occupant le poste «d'envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb». استقبلت الممثل الشخصي للأمين العام للأمم المتحدة إلى الصحراء الغربية ستافان دي ميستورا، في ختام جولته التي قادته إلى طرفي النزاع، المغرب والجمهورية الصحراوية، وكذا الدولتين المجاورتين، موريتانيا والجزائر. جددت له موقف بلادنا الثابت والداعم لإنهاء الاستعمار في آخر مستعمرة إفريقية. pic.twitter.com/kFitF8op4w — Ramtane Lamamra | رمطان لعمامرة (@Lamamra_dz) January 19, 2022 Le seul communiqué du ministère algérien publié à l'issue de cette rencontre reprend les mêmes arguments servis par le régime algérien depuis des décennies. Aucune mention n'est faite sur une éventuelle participation aux tables rondes, suspendues depuis 2019, à cause de l'Algérie qui s'y oppose. Pire encore, le communiqué algérien affirme que «l'envoyé personnel a présenté, en termes généraux, les contours de son mandat visant à relancer le processus politique», qui se trouverait «dans l'impasse en raison de l'intransigeance de la partie marocaine qui ne cesse de multiplier les entraves et les conditions rédhibitoires en vue de perpétuer le fait accompli colonial». Des termes reprenant les éléments de langage du régime algérien, mais probablement faussement attribués à l'émissaire onusien. Pour rappel, il s'agit de la première tournée régionale de Staffan de Mistura depuis son entrée en fonction en novembre dernier. Après avoir démarré sa tournée à Rabat, l'émissaire s'est rendu à Tindouf puis à Nouakchott. La visite régionale de l'envoyé onusien s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, adoptée le 29 octobre 2021.