Les autorités locales de trois villes ont procédé à la mise sous scellés de trois villas appartenant à des membres d'Al Adl Wal Ihssane. La Jamaa a organisé une conférence de presse pour réagir à la décision de l'Etat. Mardi dernier, les autorités locales de trois villes ont décidé de mettre sous scellés trois villas appartenant à des membres d'Al Adl Wal Ihssane, qui abritaient des réunions de la Jamaa. Aujourd'hui, le cercle politique de la Jamaa a convoqué une conférence de presse durant laquelle Abdelouahed Moutawakil, dirigeant d'Al Adl Wal Ihssane a lu le communiqué de presse du mouvement islamiste. Al Adl Wal Ihssane a considéré cette décision de l'Etat comme «un pas hostile et une vengeance des autorités envers la Jamaa» et qu'elle « ne constitue pas une exception car la maison du leader d'Al Adl a aussi été fermée auparavant ». Le cercle politique de la Jamaa a ajouté que le mouvement islamiste paye les frais de «son militantisme et sa lutte contre le despotisme et son alignement avec les forces démocratique qui réclament la justice». Lire aussi : Diapo. L'Etat ferme plusieurs locaux non-autorisés d'Al Adl Wal Ihssane Le Jamaa fondée par Abdessalam Yassine pense que cette décision n'est pas administrative ou sécuritaire mais purement politique. Le communiqué d'Al Adl Wal Ihssane ajoute que le « Makhzen ne peut vivre sans ennemi et il essaye d'utiliser la Jamaa comme bouc émissaire ». Le mouvement islamiste assure qu'il continuera à soutenir tous les mouvements de protestation et appelle à la libération de tous les détenus politique du Maroc.