Aziz Akhannouch, président du parti du RNI, n'a pas tari d'éloges envers son allié gouvernemental, lors de sa première sortie télévisée, dimanche 4 mars 2018, invité de l'émission Confidence de presse sur 2M. «Saadeddine El Othmani a un langage clair, il ne tient pas de double discours. On collabore en bonne intelligence, il est pragmatique et a la volonté de travailler. Nous sommes satisfaits dans l'actuel gouvernement». Aziz Akhannouch, président du parti du RNI, n'a pas tari d'éloges envers son allié gouvernemental, lors de sa première sortie télévisée, dimanche 4 mars 2018, invité de l'émission Confidences de la presse sur 2M. Répondant à une question sur la tension suscitée par les propos d'Abdellilah Benkirane, ancien chef de gouvernement, Akhannouch a relevé qu'il est inacceptable qu'un gouvernement censé travailler dans la cohésion avec une majorité, sur un programme défini et dans une confiance mutuelle soit attaqué de la sorte par le membre d'un parti allié. «Que l'on soit la cible de l'opposition est normal. Mais entre les composantes de la majorité, il faut un minimum de respect et d'harmonie», a relevé le ministre de l'Agriculture ajoutant que la crise a été vite endiguée par une réunion de la majorité couronnée par une charte de la majorité. Par ailleurs, interpelé sur la l'ambition du RNI de briguer la place de ses alliés à l'horizon des élections législatives de 2021 et de faire une campagne électorale avant l'heure alors qu'il appelle à la cohésion entre la majorité, Akhannouch a déclaré: «L'ambition n'est pas exclue dans l'action politique et la concurrence entre les partis ne peut être que bénéfique pour les citoyens. On travaille et on fait de notre mieux, mais c'est à ces derniers de définir qui mérite les premières places». Par ailleurs, Akhannouch est revenu sur l'offre politique de son parti présentée récemment à Agadir précisant que le RNI se positionne désormais en tant que «centre alternatif» et parti social-démocrate avec comme priorités de son programme: l'Emploi, la Santé et l'Education. «Ce programme émane de nos valeurs (l'égalité, la cohésion sociale) et est basé sur des sondages auxquels ont pris part des citoyens et quelque 4300 questionnés lors de nos congrès», a-t-il précisé.