L'application des taxes aux plateformes de réservation des locations touristiques de courte durée entre particuliers sera désormais de rigueur. A l'instar d'autres pays de l'Union Européenne, ou encore de l'Afrique du Sud, le Japon, et la Turquie, le Maroc s'apprête à son tour à réglementer l'activité des applications de réservation et de location de logements de vacances. Une mesure qui fait suite à de nombreuses plaintes émanant des propriétaires d'unités hôtelières et des agences de voyages concernant la prolifération de ces applications proposant des séjours en appartements et maisons dont le loyer est facturé relativement pas cher. Selon nos confrères de Médias24, le gouvernement envisagerai de créer une plateforme électronique sous l'égide du ministère du Tourisme, qui permettra d'identifier les biens, leurs propriétaires, les nuitées des touristes, ainsi que la procédure de s'acquitter de ses impôts. C'est seulement inscrits via un identifiant spécial que les loueurs nationaux pourront bénéficier de la diffusion de leurs annonces sur la plateforme. En outre, le propriétaire est tenu de se conformer à un cahier de charge comme tout autres établissement touristique qui précise les prérequis nécessaires à l'obtention de l'autorisation d'exploitation. Ce qui englobe les conditions d'hygiène, de confort et de sécurité, fait encore savoir le cite d'information, citant une source au sein du ministère du Tourisme selon laquelle le plan gouvernemental visant à réglementer le l'activité sera bouclé à la fin du premier semestre de l'année en cours. Les plateformes de location entre particuliers reverseraient plus de 1 milliard de taxe de séjour, rapporte Média24. . En France par exemple, Airbnb a reversé 24 millions d'euros au profit de 23 mille communes en 2018. Un chiffre nettement en hausse par rapport aux 13,5 millions d'euros collectés en 2017.