Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD/opposition) a annoncé qu'il “ne va pas présenter de candidat” à l'élection présidentielle, prévue le 18 avril 2019 en Algérie. "Nous n'allons ni présenter, ni soutenir un candidat”, a tranché le président du RCD, Mohcine Belabbas, dans une déclaration au quotidien électronique "Tout Sur l'Algérie" (TSA) en rappelant la décision prise par le Conseil national du parti, lors de sa réunion, vendredi, de rejeter une « énième opération de désignation d'un chef de l'Etat ». "Les violations fréquentes de la Constitution et la répression continue des libertés enlèvent toute crédibilité" à la prochaine Présidentielle, souligne dans un communiqué le Conseil national du RDC au terme de sa réunion tenue à Alger, réitérant son refus d'un éventuel nouveau mandat du président sortant Abdelaziz Bouteflika. “Il n'y a pas d'élection. C'est une désignation à la suite d'un consensus au sein du système. Nous n'avons pas droit de cité dans ce processus”, a soutenu M. Belabbas, cité par TSA, en ajoutant que son parti va lancer “une initiative politique nouvelle”. Pour rappel, le Front des Forces Socialistes (FFS), le plus ancien parti d'opposition en Algérie, avait lui aussi annoncé le 25 janvier dernier qu'il ne présenterait pas de candidat à la Présidentielle d'avril et appelé les Algériens à "boycotter activement, massivement et pacifiquement" le scrutin. Les candidats au prochain scrutin présidentiel ont jusqu'au 3 mars pour déposer leurs dossiers de candidature.