La commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle a adopté, lundi, le texte régissant la diffusion par les médias audiovisuels publics des interventions des candidats. La commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle (CPNSEP) a adopté lundi le texte portant règles régissant l'opération d'enregistrement et de diffusion par les médias audiovisuels publics des interventions des candidats ou de leurs représentants durant la campagne électorale. Un communiqué de la CPNSEP, rendu public à l'issue de sa réunion à Alger sous la présidence de son coordonnateur, Mohamed Teguia, indique que les médias concernés sont : la Télévision nationale avec ses chaînes terrestres, la chaîne A3 et la chaîne satellitaire canal Algérie ainsi que la Radio nationale avec ses trois chaînes (I, II, et III). Lors de cette réunion, il a été procédé à l'élection des représentants permanents de la CPNSEP au niveau de l'Entreprise nationale de télévision (ENTV) et de l'Entreprise nationale de radiodiffusion sonore (ENRS) pour superviser l'opération d'enregistrement et de diffusion des interventions dans le cadre de la campagne électorale. La commission, ajoute le communiqué, a défini le champ et les limites d'intervention des représentants permanents durant l'enregistrement et la diffusion des interventions. La CPNSEP appelle tous les médias, nationaux en particuliers à respecter les dispositions de la loi relative à l'information, notamment celles ayant trait à la déontologie de la profession à faire preuve d'un haut sens de responsabilité dans la diffusion de l'information. Pour rappel, les élections présidentielles algériennes auront lieu le 9 avril prochain. Plusieurs observateurs estiment que ces élections sont jouées d'avance. Selon ces observateurs, le président Bouteflika est donné favoris et le vote ne sera qu'une formalité. La presse algérienne parle de l'absence de concurrents sérieux à ces élections face à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika. Cela contribue d'ores et déjà à discréditer ce scrutin. Le fait marquant des élections algériennes sera bien l'absence des grosses pointures de l'opposition. Deux partis de l'opposition, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le Front des forces socialistes (FFS), avaient annoncé le boycott du scrutin présidentiel du 9 avril, arguant d'une élection dont le résultat est connu d'avance. Six candidats prendront part à l'élection présidentielle algérienne. La campagne électorale pour la présidentielle commencera le 19 mars courant pour s'achever le 7 avril prochain.