Une belle prestation théâtrale intitulée "Ma ville m'a tué", présentée par la troupe universitaire "Théâtre Anfass", a ouvert, lundi soir, le bal de la 30è édition du Festival international de théâtre universitaire de Casablanca (FITUC). Conçue et adaptée spécialement pour la cérémonie d'ouverture du festival, cette pièce de 55 minutes, mise en scène par Asmaa Houri, raconte l'histoire d'un groupe de personnes qui, suite à leur vécu tragique et frustrant, décident de porter plainte contre leur propre ville. La 30e édition du FITUC, qui se poursuivra jusqu'au 7 juillet sous le signe "Interaction", se veut un espace de formation et de dialogue intercontinental, mais aussi un carrefour de rencontre qui ne cesse de renforcer le rayonnement artistique du Maroc et de la métropole économique. Le but de cette manifestation est d'enraciner chez les jeunes les valeurs de la reconnaissance, de l'ouverture, de l'interculturalité et de l'interdisciplinarité. Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette manifestation culturelle, qui se déroulera dans divers espaces de la métropole, connaît la participation de plusieurs pays, dont la Corée du sud, l'Italie, la Russie, le Mexique l'Allemagne, la France, l'Egypte, la Tunisie, l'Algérie et le Bangladesh outre le Maroc. La cérémonie d'ouverture a été marquée par la projection d'un film documentaire qui retrace les temps forts du festival depuis sa création ainsi que par un hommage à trois figures emblématiques de la culture marocaine, à savoir l'acteur Abdelkader Motaa, l'académicien Abdelouahed Ouzri et le journaliste Hamid Saadni.