A l'occasion de la sortie de son long-métrage " Burn Out", Nour-Eddine Lakhmari a rejoint le plateau de Confidences de presse pour un débat autour du cinéma en général et son rôle dans la vie culturelle mais aussi sociale du pays. Pour le débat, Abdellah Tourabi a invité Jamal El Khannoussi directeur de publication du site Ihata.ma et Mohamed Mehla, directeur de publication de la version arabophone du Site Info. Casablanca, le point de rencontre de la trilogie S'il y a un fil conducteur entre les trois films composant la trilogie de Nour-Eddine Lakhmari, c'est bien le théâtre où se déroulent les événements de chacun des films, à savoir Casablanca. Le cinéaste justifie ce choix en quelques mots : "Casablanca est un micro Maroc". Pour lui, cette ville rassemble les mêmes contradictions, la même vitalité, la même violence qui caractérise notre pays. Elle renferme aussi beaucoup d'amour et d'autres belles choses à l'instar de notre Royaume. Nour-Eddine Lakhamri, continue en expliquant la relation personnelle et émotionnelle qu'il a tissé avec Casablanca, au fil de ses visites du temps de sa jeunesse à Safi, et puis les retrouvailles après son retour de la Norvège où il avait tourné ses premiers courts-métrage. Un choix de filmage déterminant pour donner le ton du film Il explique aussi ses choix quant à la manière avec laquelle il a filmé la ville blanche dans ses trois long-métrages. "Dans Casanegra, j'avais filmé Casablanca comme un fantôme et ses immeubles comme des monstres qui persécutent les jeunes personnages du film". Il continue : "Dans Zéro, la caméra a pris de la hauteur et s'est mise au niveau des acteurs afin de créer un effet de miroir entre les personnages et la ville et ses habitants". Quant à Burn Out, le réalisateur explique : "J'ai essayé de filmer en créant une ouverture de l'espace et jouant la luminosité afin d'insuffler de l'espoir". Pour écouter l'intégralité de l'intervention de ce talentueux réalisateur, regardons la Replay de cette édition.