Dans le cadre du Festival Moussem Cities, le long métrage «Zéro» du réalisateur marocain Noureddine Lakhmari a été projeté, lundi soir à Bruxelles. «Zéro est un film sur la rédemption, un concept qui a une dimension à la fois humaine et universelle», a expliqué le cinéaste. En effet, comme dans «Casanégra», premier film de la trilogie axée sur la ville de Casablanca, et «Burn Out» qui va clôturer plus tard cette série de «cinéma noir» sur une note d'«espoir», la dimension humaine est fortement présente, selon Lakhmari, dans ce second volet, qui met en vedette notamment Younes Bouab, Mohamed Majd, Sonia Okacha, Zineb Samara et Aziz Dadas. Lakhmari, qui dit appartenir à une génération de cinéastes voulant raconter le Maroc tel qu'il est, loin des clichés retracés dans les productions occidentales, considère que Casablanca est «un micro-Maroc, représentative de ce Maroc qui avance et de sa jeunesse dynamique qui aime la vie», a affirmé le réalisateur. Pour rappel, le Festival Moussem Cities met, tout au long du mois de février, la ville de Casablanca à l'honneur à travers diverses activités culturelles et artistiques.