Le réalisateur marocain Nour-Eddine Lakhmari vient de dévoiler le trailer de son dernier opus sur la ville blanche après Casanegra et Zéro. Lakhmari dépeint une fresque plus optimiste et plus lumineuse en dénonçant les inégalités sociales de la ville. Des images poignantes, des gros plans sur des acteurs qu'il chérit, on reconnaît en quelques minutes et le temps d'un trailer, la touche de Nour-Eddine Lakhmari. Et pour cause, le réalisateur a dévoilé le trailer du tant attendu Burn Out en co-production avec ICIFLIX. Selon le synopsis, Burn Out est un film sur le sacrifice et le courage de gens ordinaires confrontés à des situations extraordinaires où les disparités sociales et économiques exacerbent leur détresse. C'est le récit de rencontres atypiques, inattendues où des personnes issues de milieux radicalement différents sont mises face-à-face, décrivant ainsi la population contrastée et hétéroclite d'une grande ville. Un jeune cireur de chaussures, Ayoub, 13 ans, rêve d ́acheter une prothèse pour la jambe de sa mère handicapée. Un brillant jeune chef d'entreprise, Jad, 40 ans, semble tout avoir dans la vie mais avec une forte obsession de se libérer de son défunt père, sa femme, Ghita, 28 ans, malheureuse en couple, propriétaire d'une galerie d'art ; elle est prête à tout pour exposer les toiles d'un peintre qui la fascine et un politicien, Monsieur Faridi, 55 ans, qui a perdu son fils dans un accident de voiture, Il essaye de combler son manque de tendresse par les services rémunérés d'une jeune femme, Aida, 25 ans. Celle-ci est une jeune interne des hôpitaux qui mène une double vie. Burn Out crée des situations inattendues où les chemins des personnages se croisent et c'est dans ces confrontations que nous sont montrées leur humanité et leur inhumanité, leurs joies et leurs douleurs, leurs affinités et leurs ruptures. On y découvre un film choral avec son acteur fétiche Anas El Baz, la fraîche Morjana Alaoui, habituée à la caméra de Leila Marrakechi, la douce Sarah Perles, l'humoriste Mohamed Khyari, l'incroyable Karim Saidi et la sulfureuse Fatima Ezzahra El Jaouhari. Burn Out est un film patchwork sur les disparités entre les classes sociales, «les pauvres qui haïssent les riches et les riches qui méprisent les pauvres». Il raconte qu'ils ne se rencontrent pas. Et que seul l'amour peut les sauver. «Casablanca c'est mon petit Maroc, c'est ma métropole, c'est mon New York. Elle me permet de faire mes films, ces films noirs qui me caractérisent. Casablanca me fascine, me fait peur», confie le réalisateur qui a déjà consacré ses films Casanegra et Zéro à la ville blanche. Sortie prévue courant 2017.