Les Etats membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) entament ce lundi à Genève une session extraordinaire de l'Assemblée mondiale de la santé (ASM), consacrée notamment à l'examen « d'un instrument international permettant de mieux se préparer aux futures menaces de pandémie », à un moment où le nouveau variant du coronavirus Omicron se répand sur la planète. « Les Etats membres examineront un seul point lors de la session extraordinaire de l'ASM- la deuxième réunion de ce type- à savoir la nécessité d'une convention, d'un traité ou d'un autre accord international de l'OMS sur la préparation et la riposte aux pandémies (…) en tenant compte du rapport du Groupe de travail sur le renforcement de la préparation et de la réponse aux situations d'urgence sanitaire », précise l'OMS dans un communiqué. Dimanche, les Etats membres de l'OMS ont réussi à obtenir un consensus sur un texte ouvrant un processus de négociation sur un tel instrument. La résolution devrait être votée mercredi au dernier jour de l'ASM. Les objectifs d'un tel instrument « seraient de permettre au monde d'agir collectivement pour la prévention, la préparation et la riposte face à la prochaine pandémie, d'assurer un accès équitable aux contre-mesures pandémiques, de soutenir la coordination mondiale par le biais d'une gouvernance mondiale de la santé publique et de renforcer le rôle de l'OMS », explique l'agence onusienne pour la santé, notant que les Etats membres se réuniront pour examiner le processus et le calendrier de négociation du nouvel instrument. En mai dernier, l'Assemblée mondiale de la santé avait adopté la décision d'examiner un nouveau traité international sur les pandémies. Lundi dernier, le Groupe indépendant d'experts sur la préparation et la réponse aux pandémies avait appelé la communauté internationale à renforcer la préparation et la riposte de l'Organisation mondiale de la Santé aux urgences sanitaires et à conclure un traité sur les pandémies. Selon le groupe, le programme de réforme de la lutte contre la pandémie de Covid-19 progresse, mais pas assez rapidement ni de manière assez cohérente.