L'Association Marocaine des Industriels du Thé et du Café a organisé, mardi 10 mars à Casablanca, une rencontre avec les industriels torréfacteurs de café. L'objectif en était de débattre des difficultés rencontrées par ces opérateurs économiques dans l'exercice de leur activité de production, indique un communiqué de l'Association. Les discussions ont porté sur la nécessité d'assainir l'environnement de ces entreprises. Ces dernières ont émis le souhait de voir certaines procédures administratives simplifiées, notamment celles appliquées à l'importation du «café vert», un intrant important dans le processus de torréfaction. Il a été acté, par l'ensemble des participants présents dans cette manifestation, que les procédures administratives actuellement appliquées pour l'importation de cette matière première de base sont jugées très contraignantes pour le secteur, dans la mesure où celles-ci impliquent des délais très longs dans l'enlèvement et la sortie de leurs marchandises des ports, informe le communiqué. Cette situation, qui se traduit par un allongement du stationnement de ces marchandises dans les enceintes portuaire, est également génératrice de surcoûts dus aux frais de magasinage et de surestaries supplémentaires, expliquent les professionnels. En outre, la profession a mis en exergue le problème du ralentissement des chaines de production, lequel est de nature à perturber leurs plannings. Les professionnels ont aussi évoqué le principe d'une responsabilisation accrue des opérateurs versés dans ce secteur d'activité, et ce par la libération automatique de leurs approvisionnements à l'arrivée après avoir satisfait à toutes les exigences et procédures douanières habituelles, et traiter, a posteriori, les autres considérations relatives à la répression des fraudes, selon les conditions fixées par le département de tutelle (plombage des conteneurs après prélèvements des échantillons et engagement de ces opérateurs de s'interdire toute utilisation de ces denrées sans l'accord préalable des autorités publiques compétentes). Par ailleurs, certaines propositions ont été émises dont "le choix stratégique de s'engager dans la voie de l'exportation du café torréfié vers certaines destinations prometteuses" et de "ne pas continuer à s‘affirmer, uniquement, sur un marché domestique peu enclin à garantir une évolution positive de la taille de nos entreprises de production dans ce domaine industriel". A signaler que les discussions qui ont eu lieu dans ce cadre ont été, essentiellement, caractérisées par la volonté de toute l'assistance à agir, dans la transparence la plus totale avec toutes les administrations publiques impliquées dans le commerce extérieur, en vue de leur faciliter l'exercice des prérogatives en matière de contrôle qui leurs sont dévolues par les lois et règlements en vigueur, poursuit le communiqué.