Les projets de mise en œuvre de la loi cadre 51-17 relative au système d'éducation, de formation et de recherche scientifique pour la période 2021-2023 ont été présentés, mardi à Rabat par les Universités Mohammed V de Rabat et Ibn Tofail de Kénitra. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'interaction des universités avec leurs régions respectives et de la mise en œuvre des dispositions de la loi cadre 51-17 qui s'articule autour de trois principaux axes, à savoir l'égalité des chances, l'amélioration de la qualité de l'éducation et de la formation et la gouvernance et la mobilisation, a indiqué, à cette occasion, le ministre délégué chargé de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha. L'université Mohammed V de Rabat et l'Université Ibn Tofail de Kénitra ont présenté les moyens à même de mettre en œuvre ces trois grands axes au niveau de chaque université, a relevé M. Ouaouicha, ajoutant que l'offre universitaire des deux universités est renforcée par une université partenaire, en l'occurrence l'Université internationale de Rabat. Cette réunion permet aussi de discuter des propositions des universités pour les trois prochaines années en tenant compte des avis des spécialistes, des responsables et des élus de la région, a-t-il ajouté. De son côté, le président de l'université Mohammed V de Rabat, Mohamed Rhachi, a présenté des projets spéciaux de l'université qui contribueraient à la mise en œuvre de la vision stratégique 2015-2030, l'amélioration des indicateurs de développement régional et à l'accompagnement des évolutions du système de l'éducation et de l'enseignement à travers notamment l'enrichissement de l'offre pédagogique, l'élargissement de la capacité d'accueil et le développement des capacités et des compétences. La présentation a également abordé l'importance de s'engager dans la régionalisation avancée en créant, entre autres, un pôle technologique de Tamesna et la Faculté des sports et des arts à Tamesna, ainsi qu'un noyau universitaire dans la ville de Khémisset. Dans une déclaration à la MAP, M. Rhachi a indiqué que la loi cadre 51-17 est très importante pour le pays et l'économie, relevant que cette rencontre se veut une occasion pour montrer comment ces projets vont pouvoir apporter un plus à l'économie et au dispositif général qui porte sur l'enseignement supérieur et la recherche scientifique. Cette réunion permet aussi de négocier ces projets structurants qui ont été étudiés et évalués en interne pour un déploiement régional, national et international, a-t-il poursuivi. L'université Mohammed V de Rabat travaille, en partenariat avec les acteurs des secteurs privé et public, et le reste des composantes de la région à créer de nouveaux établissements et à développer d'autres qui incluent des instituts et des centres, dont notamment l'Institut Confucius, l'Institut marocain d'études avancées - IMEA et le centre de carrières, selon un communiqué de l'Université.