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Gestion des risques
Publié dans Finances news le 15 - 12 - 2005

La prévention demeure le meilleur gage de protection contre les risques. Plusieurs actions ont été ainsi déployées
par les pouvoirs publics.
C’est le mardi 13 décembre que le réassureur national a fêté ses 45 années d’activité, durant lesquelles la SCR a su maîtriser les enjeux du marché et devenir ainsi un acteur incontournable du secteur de l’assurance.
Comme l’a annoncé Mustapha Bakkoury, président de la SCR, « la société a su surmonter les difficultés tout au long de ces 45 ans, tout en formant un vivier de compétences dans un secteur spécifique». Un fait tout à fait confirmé par Ahmed Zinoun, Administrateur délégué de la SCR qui, à son tour, a souligné que «les besoins en réassurance du pays en 2004 sont couverts à plus de 77%. Les primes retenues localement la placent au premier rang des réassureurs du continent africain et du monde arabe. Son taux de rétention avoisine actuellement les 80%, ce qui la place sur le même niveau des grands réassureurs mondiaux».
En voulant joindre l’utile à l’agréable, la SCR a voulu à cette occasion débattre d’un thème d’une actualité brûlante, à savoir la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles.
Cette série noire qui a marqué aussi bien la scène nationale qu’internationale au cours de cette dernière décennie continue d’alimenter les débats socio-politiques. Ces catastrophes naturelles sont en train de devenir un sujet récurrent et, depuis une décennie, leur fréquence s’est largement amplifiée en frappant de plein fouet l’ensemble des continents. Était invité à ce séminaire, René Vandamme, Directeur général de la Caisse centrale de réassurance (CCR) de Paris. Il a indiqué qu’en France, depuis 1982, l’État couvre les assurances liées aux catastrophes naturelles sans limitation de garanties. Il intervient chaque fois que le montant à couvrir est supérieur à 90% des provisions constituées. A l’occasion de la canicule qui a frappé la France en 2003, l’État est intervenu afin de limiter les dégâts. René Vandamme a par ailleurs insisté sur la prévention qui reste la solution idoine, mais qui n’est pas, bien entendu, le rôle des assureurs.
Autre point traité par le Directeur général de la CCR: il s’agit des risques liés aux attentats et au terrorisme. Un fait qui, certes, ne posait pas de problèmes avant le 11 septembre 2001. Les assureurs aujourd’hui s’abstiennent de couvrir des risques pareils. En janvier 2002, un dispositif spécifique a été mis en place pour les risques de masse. Mais cela n’empêche pas René Vandamme d’insister sur la prévention des risques.
«Risques de catastrophes naturelles dans les pays d’Afrique» a été le thème traité par Lahsen Ait Brahim, professeur à la Faculté des Sciences de Rabat. Le professeur a brossé le panorama des catastrophes naturelles en Afrique. Il a annoncé à cet effet que les catastrophes naturelles ne sont pas réparties d’une manière uniforme sur le continent africain, estimant que les dégâts aussi bien humains que matériels ne sont pas évalués à leur juste valeur par les organisations internationales, mais sont sous-estimés. Autre constat émis par le professeur : l’Afrique est essentiellement concernée par les cyclones et plusieurs facteurs de vulnérabilité sont aussi retenus. L’Afrique souffre également de l’absence d’une banque de données afin de pouvoir faire des études crédibles.
A cet égard, Ait Brahim insiste sur le développement des programmes de prévention pour mieux se protéger et sur la nécessité de développer une assurance multirisque qui veillera à éviter le ralentissement du processus de développement occasionné par les catastrophes naturelles.


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