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«Pas de moratoire pour les débiteurs en 2006»
Publié dans Finances news le 24 - 11 - 2005

CDG-CIH : des synergies vont être mises en place notamment dans le domaine de l’habitat social. Les créances en souffrance plombent l’activité du CIH et des dispositions plus fermes vont être adoptées à l’égard des mauvais payeurs.
Après être venue à la rescousse de la BNDE, la CDG s’est mise au chevet du CIH. L’Etat lui a-t-il forcé la main ? La réponse de Bakkoury est pour le moins claire : «Il s’agit de démarches volontaires», précise-t-il, et d’ajouter : qu’ «en ce qui concerne le CIH, nous nous devions d’assurer nos responsabilités d’actionnaire afin de permettre la réalisation effective des différents chantiers internes engagés».
On se doute cependant, au regard des nombreux mois qu’ont duré les tractations, que la solution proposée actuellement est surtout l’objet d’un compromis. Car, du point de vue de l’Etat, le CIH devait non seulement continuer son activité (en atteste la nomination de Khalid Alioua à la tête de l’établissement), mais également ne pas tomber dans l’escarcelle d’un groupe étranger. Restait donc comme seul recours la CDG, surtout devant le désintérêt manifesté par la BCP, laquelle qualifiait clairement sa participation dans le CIH de provisoire. Et l’option de la CDG était d’autant plus évidente qu’il s’agissait de l’adosser à un actionnaire marocain solide et susceptible de lui permettre d’être un acteur majeur dans le financement du logement social.
Sur ce point d’ailleurs, les ambitions sont clairement affichées. «Il s’agira de mettre en place des synergies dans le domaine de l’immobilier entre autres, et surtout de positionner le CIH en tant que banque de référence en matière de crédits à l’habitat et de services aux particuliers et à la famille», souligne Bakkoury. Des synergies qui ne seront pas très difficiles à mettre en place dès lors que l’on sait que la CDG est assez présente dans le secteur de l’immobilier, et particulièrement dans le logement social à travers sa filiale, Société de développement Al Kora, qui a pris en charge la réalisation de grandes opérations en matière d’habitat social.
En attendant, l’urgence est bien sûr à la poursuite du plan de redressement financier qui se matérialisera par la recapitalisation prochaine de l’établissement bancaire.
Recouvrement des créances
Il s’agira, tout autant, de poursuivre le recouvrement des créances. «Les créances en souffrance sont l’un des gros points noirs du CIH», souligne Alioua qui soutient que «de nombreuses tentatives ont été initiées pour régler certains dossiers comme ceux de l’ONE et des collectivités locales». «Ce sont des dossiers très épineux dans le sens où ils ont une connotation sociale assez prononcée», ajoute-t-il. Si les Erac ont pu rembourser jusqu’à présent quelque 800 MDH, l’ONE et les collectivités locales doivent encore 1,5 Md de DH à l’établissement bancaire. Cependant, note Alioua, «des accords ont pu être trouvés avec les parties concernées et nous pensons que ce sont des dossiers qui seront bientôt clos».
Ces grosses entités ne sont pas seulement les seules débitrices. Rappelons qu’à l’origine, les créances en souffrance brutes s’élevaient à 11 Mds de DH et l’objectif est d’arriver, selon le PDG du CIH, «à 8 Mds de DH d’ici la fin de l’année». De même, il s’agit de ramener les créances en souffrance nettes de 5 Mds à 3 Mds de DH d’ici fin 2005 et à moins de 2 Mds de DH d’ici 2007.
En clair, il sera mis en place une politique de recouvrement des créances soutenue. «Nous n’accorderons pas de moratoire en 2006 pour les débiteurs qui n’exprimeront pas la volonté de régulariser leur situation», martèle Alioua, laissant entendre que dans le cas échéant c’est la justice qui devra être saisie.
Une démarche tout à fait logique si l’on sait que ces créances en souffrance constituent un handicap financier majeur pour l’activité du CIH. Une activité qui tend à se redresser au vu de quelques indicateurs de la banque au 30 juin 2005. Les crédits approuvés ont en effet enregistré une augmentation de 115%, passant de 745 MDH à pratiquement 1,6 Md de DH entre fin juin 2004 et fin juin 2005, tandis que les crédits débloqués s’inscrivent en hausse de 100% à 1,375 Md de DH. Parallèlement, les dépôts à la clientèle grimpent de 12% à 9,65 Mds de DH.
Les indicateurs se redressent
Le PNB, quant à lui, s’améliore de 21% à 368 MDH, sous l’effet conjugué du bon comportement de la marge d’intérêt (+9% à 290 MDH) et de l’augmentation des commissions générées par les services bancaires (+25%). En outre, le résultat brut d’exploitation s’inscrit en hausse de 160%, passant d’une période à l’autre, de 37 à 97 MDH.
L’effort de provisionnement s’est néanmoins poursuivi dans l’objectif de couvrir suffisamment les créances en souffrance et «en tenant compte de la convention relative à la revalorisation de la garantie de l’Etat en cours de finalisation avec les pouvoirs publics». C’est ainsi qu’une dotation aux provisions de 850 MDH a été constituée au titre du premier semestre 2005, améliorant de 10% le taux de couverture des créances. Ce qui a logiquement grevé le résultat net, lequel s’est établi à –735 MDH pour un résultat d’exploitation, hors dotation complémentaire, de 115 MDH.


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