* Mustapha Bidouj, le Directeur général de la Fondation Banque Populaire pour le micro-crédit, espère que les TI contribueront à la réduction des coûts pour les associations de micro-crédit. * Le climat juridique nest pas un obstacle pour le développement du «mobile-banking» dans les zones enclavées. - Finances News Hebdo : La Fondation Banque Populaire pour le micro-crédit est leader dans son domaine. Que représente réellement pour vous ce nouveau challenge ? - Mustapha Bidouj : Notre souci a toujours été de pouvoir étendre notre activité au plus grand nombre de gens qui en ont besoin. Aujourdhui, les nouvelles technologies se proposent simultanément délargir notre clientèle mais aussi et surtout aux clients de faire usage de leurs portables pour faciliter leurs transactions. Nous sommes convaincu que les TIC peuvent réduire le coût de nos transactions et assurer la proximité nécessaire au monde rural qui est souvent difficile à réaliser. - F. N. H. : Estimez-vous que le climat réglementaire relatif au paiement par téléphones portables inspire suffisamment confiance ? - M. B. : Je pense que les réformes réglementaires accompagnent le développement du secteur. Il faut savoir aussi que les responsables marocains sont très sensibles à tout ce qui touche au «mobile-banking». La preuve est que la Banque Populaire et Maroc Telecom, avec dautres partenaires, ont déjà investi ce terrain. Nous sommes juste au stade élémentaire du mobile-banking et je suis convaincu quune évolution graduelle et réussie est à prévoir. - F. N. H. : Est-ce que vous avez des estimations sur le nombre de la population cible concernée par le mobile-banking ? - M. B. : A priori, toute personne qui use dun téléphone portable est concernée par ce segment. Pour notre part, nous prêtons toujours attention aux 800.000 clients du micro-crédit qui sont la cible première dans ces efforts. Nous voulons avant tout que les NT facilitent le développement de notre réseau avec 26 guichets mobiles pour le rural enclavé, qui étaient programmés, ainsi que laccompagnement des micro-entrepreneurs.