«A l'occasion des publications financières au titre du 1er semestre 2009, le CDVM recommande vivement aux sociétés cotées d'organiser des réunions d'information au profit des analystes financiers et de la presse spécialisée, et ce conformément aux dispositions de l'article 13.2 de la circulaire du CDVM n°07/09». Cest la dernière invite parue sur le site Internet du gendarme du marché. En dautres termes, le CDVM invite les sociétés cotées à plus de transparence, en allant au-delà des obligations légales pour organiser des conférences de presse. Histoire de donner de plus amples explications sur les performances ou contre-performances réalisées au titre des six premiers mois de lannée. Mais bon, comme il sagit dune «simple» invitation, on peut laccepter ou la décliner. Mais il faut croire que cette initiative du CDVM sadresse à une catégorie bien particulière de sociétés cotées : celles qui, accablées par des résultats en berne, refusent de faire tomber le masque de lopacité. Elles se connaissent et sont coutumières de ce genre dagissements traduisant le peu dégard quelles ont envers tous les investisseurs qui, à une certaine époque, leur avaient fait confiance. Ce comportement ne surprend dailleurs plus. Car, depuis bien des années, analystes et journaux spécialisés se sont habitués à rencontrer, aulendemain de la publication des comptes, les mêmes dirigeants. Ceux qui, bon an, mal an, assument les résultats des sociétés quils dirigent. Ils sont, certes, de plus en plus nombreux. Mais il aurait été souhaitable que toutes ces entreprises cotées à la Bourse sinscrivent dans la même veine. Une manière de rassurer ces actionnaires quils avaient assidûment courtisés lorsquils avaient eu besoin deux. Cest cela la transparence.