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Union Marocaine de Banques : Est-ce la fin de l’administration provisoire ?
Publié dans Finances news le 25 - 09 - 2009

* Qatar National Bank manifeste son intérêt pour le contrôle de l’UMB.
* L’aboutissement d’une telle opération serait le prélude à un changement de statut et de vocation de cet organisme.
Qatar National Bank (QNB) est intéressée par le contrôle de l’Union Marocaine de Banques (UMB) via l’acquisition d’un bloc stratégique. D’après certaines sources proches du dossier, l’offre qatarie, comparativement à celles d’autres organismes étrangers, est jugée favorable par les autorités de tutelle et mettra fin, en cas de son aboutissement, à l’état d’administration provisoire. «Nous avons été informés d’une telle opération, mais rien d’officiel n’a été confirmé», estime un cadre de l’UMB.
L’UMB est un organisme très peu connu par les particuliers. Pourtant, elle figure parmi les institutions du paysage bancaire national. Elle siège également au sein du Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM). Avec un réseau de six agences et un PNB de moins de
40 MDH, c’est un petit poucet comparée aux autres banques de la place. Au fil des ans, cet organisme a résisté aux changements qu’a connus le secteur, marqué notamment par des opérations de fusions, d’absorptions ou de liquidations. Des changements qui ont touché également le tour de table ou le mode de gestion de la plupart des institutions bancaires. Dans un environnement très concurrentiel et contraignant où la compétition n’est supportable que par les plus forts et les plus performants, l’UMB n’avait pas les conditions requises pour tenir le coup.
Depuis 1967, l’UMB est gérée par une administration provisoire. Une sorte de dérogation de Bank
Al-Maghrib. Entre 1967 et 2007, sa gestion a été confiée à la BMCE avant que Othman Benjelloun demande une décharge de la Banque centrale jugeant l’opération délicate et coûteuse pour son organisme. Depuis 2007, elle est gérée par un commis de l’Etat nommé par la Banque centrale. D’après la loi bancaire, l’UMB devait être soumise à la liquidation une année après l’administration provisoire. Mais qu’est-ce qui a retardé une telle démarche ? D’après des sources bien informées, c’est la qualité de certaines personnes physiques constituant le tour de table qui fait obstacle. Il s’agit des héritiers du Prince Moulay Abdallah et de celui de Moulay Ali à côté de certains organismes étrangers, notamment des actionnaires suisses et américains. Toujours d’après les mêmes sources, «le problème avait été soulevé auparavant et soumis à Hassan II pour arbitrage. Le défunt Souverain avait répondu avec ironie : «du moment que les employés sont payés, pourquoi la liquider ?».
Pourquoi un étranger ?
Qatar National Bank devrait mener des négociations avec les actionnaires, notamment ceux de référence pour dégager une majorité d’au moins 30% afin de pouvoir contrôler la banque.
Une question se pose : pourquoi faire appel à un organisme étranger alors que la banque pourrait être absorbée par un organisme national comme cela a été le cas de la SMDC avec la Banque Populaire, la BMAO ou la BNDE avec le Crédit Agricole ? Les interrogations concernent également les intentions réelles des Qataris. Comment un organisme du calibre de la QNB peut-il s’intéresser à celui de l’UMB ?
En tout cas, les résultats de l’UMB, bien qu’ils soient positifs, ne sont pas assez attrayants pour attirer des investissements. La banque a connu au fil des ans des hauts et des bas. En 2008, son bilan était en deçà des réalisations de 2007. Son résultat d’exploitation en 2008 n’a pas dépassé les 5,5 MDH contre 10,36 MDH en 2007, soit une contre-performance de plus de 47%. Le résultat net enregistré en 2008 est de 3,3 MDH contre 11,21 MDH en 2007, soit une régression sur l’année de plus de 70%. Le capital social de 3,5 MDH de l’UMB est lui aussi en deçà des exigences requises par la loi. Sans oublier les autres ratios qui ne sont pas aux normes.
QNB, qui a un réseau très développé dans le monde, notamment en Europe, en Asie et en Afrique du Nord, veut développer ses activités par de nouveaux créneaux. La banque semble plutôt intéressée par une banque d’investissement. L’entrée de QNB dans le capital de l’UMB serait le prélude à un changement de statut et de vocation de la banque marocaine. Les Qataris, qui ont déjà une filiale en Tunisie, semblent intéressés par l’accompagnement des projets d’investissement, surtout ceux des pays du Golfe au Maroc. Il faut rappeler que QNB, qui est aussi spécialisée dans le financement islamique, avait déjà déposé par le passé une demande d’agrément auprès de Bank Al-Maghrib pour la création d’une entité dédiée aux produits alternatifs. Sa demande n’a pas obtenu d’avis favorable.


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