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Transfert d’argent : Flou autour des coûts
Publié dans Finances news le 24 - 07 - 2009

* De par le nombre de ses ressortissants à l’étranger, le Maroc suscite la convoitise des établissements spécialisés dans le transfert de fonds.
* La panoplie de mesures décidées par les autorités devrait induire une réduction des tarifs.
Au Maroc, la période estivale est placée chaque année sous le thème des MRE. Tous les moyens sont mis en place par les autorités afin que ces «vacanciers» se sentent chez eux à chaque retour dans leur pays. Mais on ne peut parler de MRE sans parler de transfert d’argent. En effet, avec la population des résidents à l’étranger que compte le Maroc, le pays se retrouve en tête de peloton des receveurs de fonds de l’étranger. A fin 2007, le Maroc était le 3ème pays de l’Afrique du Nord sur ce segment, et le 15ème dans le monde. C’est dire tout l’intérêt que représente ce secteur pour les établissements financiers. D’ailleurs, en ce mois de juillet, on a assisté à la naissance d’un nouvel opérateur au Maroc. Il s’agit de Global Exchange Foreign Exchange Maroc, filiale de la société espagnole Eurodivas. Cette nouvelle enseigne aura pour objet l’achat et la vente au comptant contre de la monnaie nationale de billets de banque étrangers et de chèques de voyage en monnaies étrangères.
La clause d’exclusivité n’est plus
C’est donc un opérateur de plus qui vient s’ajouter à d’autres ayant fait leur chemin depuis plusieurs années et qui continuent de bénéficier du positionnement du Maroc sur ce segment. Au niveau des établissements bancaires, la tendance allait vers le partenariat avec les établissements spécialisés dans le transfert d’argent, à l’image du Crédit du Maroc et de la BCP qui s’étaient alliés à Money Gram ou encore Attijariwafa bank, la BMCI et la SG qui avaient fait de Western Union un partenaire privilégié. Cependant, si cette configuration était autant bénéfique pour les banques que pour les sociétés de transfert d’argent, le client, lui, se voyait lésé par le manque de concurrence. «Les commissions facturées par les organismes de transfert de fonds vers le Maroc restent parmi les plus élevées au monde. Il était donc logique de prévoir une renégociation des conventions liant les banques marocaines à ces institutions sur la base de la suppression de la clause d'exclusivité», affirme un professionnel. En effet, le contrat d’exclusivité signé entre les deux catégories d’établissements financiers ne jouait aucunement en faveur d’une réduction des coûts. C’est pour cela que les autorités viennent de mettre un terme à cette pratique en permettant aux banques nationales de traiter avec plusieurs enseignes à la fois. La réduction des coûts des transferts a même fait l’objet d’un plan anticrise dédié aux MRE après la constatation d’une baisse dépassant les 14% sur les 5 premiers mois de l’année des montants en provenance de l’étranger. En juin dernier, les banques se sont engagées à instituer la gratuité des transferts jusqu'au terme de l’année en cours. Cette mesure concerne les commissions des transferts prélevées par les banques marocaines et par leurs réseaux à l'étranger lorsque les transferts sont initiés à partir de ces représentations. Elles se sont aussi engagées à appliquer des niveaux de commissions bancaires les plus bas aux opérations de change des MRE. Une autre mesure s’ajoute à cela et réside dans la baisse de 50%, depuis juin dernier, de la commission de change appliquée à l'ensemble des transactions avec l'extérieur pour passer de 0,2 à 0,1% et la suppression totale de la part de l'Etat dans un horizon de deux ans.
Cependant, même en prenant connaissance de l’ensemble de ces mesures, il est toujours aussi difficile de connaître avec exactitude ce que coûtent réellement les transferts d’argent au MRE. Et pour cause, les sociétés spécialisées communiquent très rarement sur ce sujet d’une manière officielle. L’explication qu’en donnent les spécialistes est la multitude de paramètres à prendre en compte pour le calcul du coût réel d’un transfert. Celui-ci comprend, en général, la commission facturée à l'émetteur pour l'envoi et la marge de change prélevée lorsque cette somme est envoyée et reçue dans des monnaies différentes. Aussi, «les tarifs des transferts de fonds varient en fonction du pays de l’émetteur, des modalités de paiement et de la rapidité du transfert», ajoute notre source. C’est donc à ce niveau que réside la difficulté de comparer les différentes offres des sociétés spécialisées.
L’innovation pour séduire
Sur un autre registre, l’on assiste depuis un moment à une multitude d’offres innovées par les établissements bancaires marocains afin de faciliter les opérations dans ce segment. On cite la carte prépayée Daba Daba Halflouss initiée dernièrement par le Crédit du Maroc, et dont le management se vante de l’effort considérable fait au niveau du coût de la prestation. Toutefois, il est à signaler que ce produit, conçu en partenariat avec des établissements espagnols, profite d’une caractéristique de taille : selon une récente étude de la Banque mondiale, les transferts d’argent émanant d’Espagne sont les moins onéreux de toute l’Europe. Ajoutons à cela la campagne présentée cette semaine par la BCP pour promouvoir une nouvelle gamme de produits destinée à ce segment. Ce qu’il faudrait maintenant, c’est que les établissements de transfert s’allient aux banques afin de mener à bien l’ensemble des initiatives. En attendant, Flouss.com, premier opérateur de transfert d’argent 100% électronique lancée en juin 2007 par deux Marocains résidant en France, semble faire le premier pas. L’organisme vient de lancer une promotion valable jusqu’à la fin de l’année et qui consiste à payer un euro seulement sur les transferts d’argent depuis la France. C’est donc un secteur sous tous les projecteurs que l’on peut décrire l’activité du transfert d’argent, surtout en cette période où la crise a rendu nos MRE plus sensibles au paramètre «coût».


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