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Banques : Les synergies consécutives à une opération de fusion
Publié dans Finances news le 21 - 05 - 2009

* Les fusions-acquisitions pourraient être une réponse au faible taux de bancarisation en Afrique.
* Ces opérations, dont le leitmotiv est la recherche du moindre coût, ne sont pas exemptes de risques.
* L’informatique se veut un levier important en matière de rapprochements.
Le marché financier représente un outil important de réduction de la pauvreté. Or, en Afrique, le marché financier est loin de jouer le rôle qui est le sien, d’où la nécessité de fusionner. Le faible taux de bancarisation est un indicateur qui atteste que les produits bancaires demeurent inaccessibles pour une frange importante de la population. Cependant, une question se pose d’emblée : dans quelle mesure les fusions-acquisitions peuvent-elles renforcer les banques dans leur développement ?
Les fusions s’avèrent un moyen de réponse à la crise parce qu’elles répondent à une logique de diversification des métiers et, partant, d’augmentation de la part de marché et des volumes traités. «En premier lieu, suite à une opération de fusion-acquisition, il importe de dégager des synergies de revenus», annonce P. Denys, associé, Ailancy France. Il préconise, à cet effet, immédiatement après l’opération, la redynamisation des fonctions commerciales, l’optimisation du maillage afin d’accélérer la conquête de clientèle, l’unification ou le renforcement des canaux alternatifs à faibles coûts, à adapter selon le contexte régional ou national et, le cas échéant, le repositionnement et le rajeunissement de l’image de l’établissement acquis ou du nouvel ensemble fusionné. La fusion cache en réalité cinq fusions : organisationnelle, juridique, comptable, informatique et bancaire. Ces cinq fusions sont souvent complétées par des chantiers transverses tels que le commercial, les RH, la culture d’entreprise et le social.
Au-delà de l’approche purement financière d’un deal, il convient d’intégrer des objectifs sur le volet synergie en matière d’industrialisation.
A noter par ailleurs que les opérations de fusion-acquisition bancaire ne sont pas exemptes de risques. Une gouvernance claire et affirmée, un rythme de projet soutenu et une surveillance des ressources humaines contribueraient fortement au succès de l’opération.
Dans un mouvement de fusions, l’informatique pourrait être considérée comme un levier d’industrialisation. Pour les banques africaines, souvent équipées d’une plate-forme informatique propriétaire, le déploiement industriel dans les filiales à l’international suppose en général d’installer un progiciel de marché dans les implantations étrangères. Les packages bancaires sont multilingues, paramétrables et peuvent être adaptés à moindres coûts dans tout nouveau pays. On peut citer en exemple : Attijariwafa bank, les Banques Populaires du Maroc et Delta…


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