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Politique commerciale : A la recherche d’une homogénéité
Publié dans Finances news le 26 - 03 - 2009

* Jusqu’à quel degré les accords de libre-échange signés par le Maroc seraient profitables à notre balance commerciale ?
* Le grand point faible du commerce extérieur se situait au niveau de la stratégie. Le secteur vivait et vit encore dans une structure d’assistanat.
“L’ année 2010 connaîtra un changement de tendance du déficit de la Balance commerciale», ne cesse de répéter le ministre du Commerce extérieur, A. Maâzouz chaque fois que l’occasion se présente. En effet depuis 1997, le déficit de la Balance commerciale n’a cessé de se détériorer et ce malgré une excellente progression des ventes de phosphates et dérivés et des recettes des centres d’appel au cours de ces dernières années. Le dynamisme affiché n’a pas pour autant permis d’atteindre un niveau d’exportations à même d’équilibrer les flux d’importations et ce malgré les efforts déployés. Après s’être favorablement comportées sur la première moitié de l’année 2008, les exportations de biens, corrigées des variations saisonnières, ont ralenti au troisième trimestre (+4,1% en glissement trimestriel), avant de se replier au quatrième (-16,3%), suite à la chute des ventes extérieures des phosphates et de leurs dérivés qui est intervenue, après une forte hausse aux premier et deuxième trimestres. Hors phosphates et dérivés, les produits alimentaires et les biens d’équipement ont soutenu quelque peu les exportations, alors que les biens de consommation ont souffert du tassement de la demande étrangère. Les importations, dopées par les produits énergétiques, les semi-produits et les biens d’équipement, ont augmenté, au troisième trimestre, de 10,1% en glissement trimestriel. Elles auraient, toutefois, nettement reflué au quatrième trimestre, profitant quelque peu du repli des cours des matières premières sur le marché international.
Déficit commercial : un point de discorde
A noter que le ministère du Commerce extérieur avait lancé récemment une étude visant la mise en place de mécanismes d’intervention adaptés au couple produit-pays en vue d’assurer le déploiement de certains plans sectoriels et tout particulièrement «Emergence» et «Maroc vert». Aussi, une étude de prospection est-elle actuellement menée pour déterminer les marchés extérieurs destinataires des produits marocains à l’export. Les questions qui se posent d’emblée sont : comment faire pour dépasser des difficultés structurelles et, partant relancer la machine du commerce extérieur ? Jusqu’à quel degré les accords de libre-échange signés par le Maroc seraient profitables à notre Balance commerciale ? En effet et bien que le déficit commercial se creuse de plus en plus, il ne fait pas l’unanimité quant à son aggravation. D’aucuns estiment que le déficit de la Balance commerciale est structurel. «Le grand point faible du commerce extérieur se situait au niveau de la stratégie. Le secteur vivait dans une structure d’assistanat. Et même aujourd’hui, on continue d’assister à une prolifération d’acteurs sans qu’il y ait une homogénéisation ou standardisation de la politique d’exportation. C’est le cas entre ces différents organismes : CNCE, ministère du Commerce extérieur, associations professionnelles comme le CMPE, SMAEX», annonce un opérateur. D’autres, par contre, estiment que l’évolution des importations est normale pour une économie en pleine restructuration. Ils avancent comme argument que si l’on met de côté l’énergie et les produits agricoles, dont les prix flambent sur les marchés internationaux, et un peu moins d’un quart des importations constitué de produits de consommation, parfois incontournables parce que non fabriqués localement ou destinés à certains secteurs spécifiques comme le tourisme, tout le reste des importations est généré par une dynamique interne. D’après eux, plus de 20% des importations sont des biens d’équipement et presque autant sont des semi-produits, donc des intrants dont les entreprises ont besoin pour produire pour le marché local ou pour l’exportation. Et donc ils jugent tout à fait normal la détérioration du déficit pour un pays en pleine restructuration.
Accords de libre-échange : quel impact ?
Dans la Loi de Finances 2009, on trouve des mesures de soutien aux exportations. Le Maroc ambitionne de mettre en place une politique à l’image de celle des dragons du Sud-Est-asiatique. C’est une enveloppe de 500 MDH qui sera dégagée sur le budget général de l’Etat à raison de 50% pour 2009 et le reste pour 2010. Est-ce suffisant ? Ce fonds s’ajoute aux budgets ordinaires accordés aux organismes de promotion. Les responsables estiment que c’est un peu limité vu les enjeux, mais ça représente un bon début pour les exports. On peut citer également le fait que le Maroc a signé plusieurs accords de libre-échange avec plusieurs régions du monde. Certes, parmi les objectifs assignés à ces accords de libre-échange, on retrouve l’amélioration de la Balance commerciale élargie.
Toutefois, si les accords de libre-échange portent en leurs germes des avantages tels que la baisse des coûts des intrants, le meilleur accès au marché extérieur, cela n’empêche pas de dire qu’ils présentent un certain nombre de risques. «Des accords de libre-échange simultanés peuvent présenter des distorsions entre le tarif de droit préférentiel, une polarisation des échanges extérieurs, l’arbitrage des opérateurs en fonction de l’élément fiscal», explique le secrétaire général du ministère du Commerce extérieur à l’occasion d’une rencontre sur les accords de libre-échange. Ceci étant et en vue de mener à bon port les différents accords de libre-échange, le Maroc est appelé à procéder à une réforme tarifaire globale et ce pour une réduction du différentiel de taxation entre le régime de droit commun et le préférentiel, l’incitation à la diversification de l’approvisionnement et à son optimisation ainsi que l’atténuation de l’augmentation de la protection tarifaire effective de certaines branches. Aussi, est-il à noter que pris isolément, les accords de libre-échange ne seront pas à eux seuls profitables au solde de notre commerce extérieur, mais seront plutôt porteurs d’une évolution positive du pouvoir d’achat et des capacités d’épargne et de consommation du consommateur. Un responsable au sein du ministère du Commerce extérieur annonce que la conclusion des accords de libre-échange s’est accompagnée de la mise en œuvre de plans sectoriels de la part des pouvoirs publics. C’est pour dire que ces plans sectoriels sont très déterminants dans le renforcement de la position du Maroc en tant que plate-forme d’exportation, voire aussi d’amélioration de la Balance des paiements. L’amélioration du déficit commercial est un travail qui s’inscrit dans une stratégie de moyen et long termes, qui demande une approche, une stratégie, une complémentarité et une complicité.


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