* Le niveau demblavement des terres passe à 2,6 millions dhectares. * Forte demande des intrants, surtout des semences certifiées. Les dernières pluies ont rendu beaucoup despoir au monde rural et aux agriculteurs et ont activé les préparatifs pour lactuelle campagne. Les apports en eau ont contribué à alimenter les nappes phréatiques et à augmenter les réserves en eau des barrages qui se situent à 5,9 milliards de m3. Le taux de remplissage est de 44%. Le cumul pluviométrique moyen national sélève, au 3 décembre, à 99 mm soit un excédent de 6% par rapport à la normale et de 37% par rapport à la campagne précédente, à la même date. La répartition des pluies diffère dune région à lautre. Lexcédent est de 109% dans lOriental, 53% dans le Rif et 24% dans le Haut Atlas et le Présaharien. Le niveau de stockage des barrages agricoles diffère dun périmètre irrigué à un autre. Il est passé à 60% pour la Moulouya, 39% pour le Loukkos, 34% pour le Haouz et 22% pour le Souss. La campagne agricole a démarré tardivement, mais les précipitations ont encouragé les exploitants à rattraper le retard. Létat davancement communiqué par le département de tutelle montre que le nombre de terres emblavées a touché 2,6 millions ha jusquau 30 novembre et que 92% sont travaillés mécaniquement. Une source du ministère explique que «le niveau devrait dépasser les 4 millions dhectares dans les semaines à venir, soit la même moyenne des cinq dernières années». La disponibilité en semences céréalières certifiées est de 650.000 quintaux dont plus de 574.000 quintaux distribués, soit 88% des stocks. Elles se répartissent entre 447.500 quintaux pour le blé tendre, 125.000 quintaux pour le blé dur et 1.500 quintaux pour lorge. En revanche, les ventes des engrais ont reculé de 39% par rapport à la moyenne. Elles sétablissent à 208.000 tonnes réparties entre 150.000 tonnes dengrais de fond et 58.000 tonnes dengrais de couverture. Les semis des cultures fourragères sétendent sur 215.000 ha dont 56% en irrigué. Ceux des légumineuses alimentaires ont démarré avec une superficie de 40.000 ha répartis entre 24.000 ha de fèves, 15.000 ha de petits pois et 1.000 ha de lentilles. Concernant les cultures sucrières, leur état davancement est à 75% du programme pour la betterave à sucre. Pour la canne à sucre, la superficie programmée des plantations dautomne est de 3.600 ha, dont 2.700 ha sont déjà plantés (2.150 ha dans le Gharb et 530 ha dans le Loukos). Il faut souligner que 17.000 ha sont déjà en place.