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Les enjeux de la PMI
Publié dans Finances news le 21 - 06 - 2007

* Selon une étude publiée par la Banque mondiale, le tissu industriel marocain souffre d’un certain nombre d’obstacles, notamment le faible niveau de la formation des employés, l’augmentation du nombre des SARL au détriment des SA, la forte présence des entreprises familiales, la précarité de la structure managériale…
* Les grandes entreprises réalisent un chiffre d’affaires 6 fois supérieur à celui des moyennes entreprises et 44% supérieur à celui des petites entreprises.
La PMI (petite et moyenne industrie) constitue l’un des piliers de l’économie marocaine. En effet, en étudiant la contribution de la PMI aux différentes grandeurs macroéconomiques tout en comparant ses performances avec celles de la grande industrie, on constate que la PME (petite et moyenne entreprise) est désormais vue comme l’une des solutions pour le développement économique du pays.
Actuellement composé de 7.000 entreprises manufacturières, le tissu industriel marocain contribue à part égale avec le secteur agricole à la formation du PIB (18%), tout en assurant l’emploi de près de 8% de la population active. Et si les entreprises de taille moyenne ont fait preuve d’une évolution importante en terme d’investissement dans la machinerie automatisée où la proportion des entreprises équipées est passée de 58% à 65% entre 1986 et 2003, les obstacles, relatifs à l’environnement interne et externe de l’entreprise, et qui entravent leur évolution sont légion. Selon une étude de base publiée récemment par la Banque mondiale, le tissu industriel marocain souffre d’un certain nombre d’insuffisances pesant particulièrement sur le développement de ce secteur: la domination des entreprises familiales; la précarité de la structure managériale (le ratio gestionnaire-ingénieur/travailleur); le faible niveau de formation des employés; l’augmentation du nombre des SARL (sociétés à responsabilité limitée) au détriment de celui des SA (sociétés anonymes) suite à l’inadéquation du système fiscal; la forte concentration des entreprises à et autour de Casablanca…
Malgré toutes ces difficultés, une étude publiée par le ministère des Finances et de la Privatisation analysant l’évolution de ce secteur durant la période allant de 1983 à 2003 fait ressortir que le secteur de la PMI contribue à hauteur de 37% à la production industrielle et réalise 27% de son chiffre d’affaires (CA) à l’export, tout en assurant l’emploi de 42% des effectifs du secteur manufacturier. L’étude stipule d’autre part qu’un petit groupe composé de 8% des grandes entreprises industrielles réalise, à lui seul, les deux-tiers de la production industrielle et contribue à plus de 70% au PIB industriel.
Contribution des petites,
moyennes et grandes industries
Sachant que les grandes entreprises réalisent un chiffre d’affaires 6 fois supérieur à celui des moyennes entreprises et de 44% supérieur à celui des petites entreprises, ces dernières, ayant une taille moyenne de 15 salariés, ne réalisent qu’un CA annuel moyen (CAAM) de 4 millions de DH. D’autre part, si les moyennes entreprises, dont la taille moyenne est de près de 100 salariés, réalisent un CAAM de l’ordre de 29 MMDH, les grandes entreprises réalisent un CAAM de 176 millions de DH avec une taille moyenne de 500 salariés.
En terme de productivité du travail, définie comme le rapport entre la valeur ajoutée par emploi, les grandes entreprises ont une productivité deux fois plus importante que celle enregistrée par les petites et 1,7 fois plus grande que la productivité du travail des moyennes entreprises. S’agissant des investissements, les grandes entreprises occupent le haut du podium où le montant de leurs investissements est en moyenne de 10,3 millions de DH par an et par entreprise. Toutefois, les moyennes entreprises ne peuvent se satisfaire de réaliser une valeur moyenne des investissements de 10,3 millions de DH, alors que cette grandeur n’est que de 230.000 DH pour les petites.
En étudiant la répartition sectorielle de la sphère industrielle, la première des caractéristiques qui saute aux yeux est la forte présence des petits établissements dans les secteurs de l’industrie chimique, para-chimique, l’agroalimentaire et le cuir. Le secteur du textile connaît une participation croissante des moyennes entreprises dans la mesure où 44% de ces dernières opèrent dans ce secteur en assurant 55% des exportations de la moyenne industrie.
Dans le domaine de l’export, ce sont les grandes entreprises du secteur textile et de la chimie qui exportent le plus, soit respectivement 39% et 30% de ventes à l’extérieur de la grande industrie. En terme de production, on note l’importance des grandes entreprises du secteur des industries agroalimentaires et celles des industries chimiques.
Finalement, pour assurer une meilleure insertion du secteur industriel dans l’évolution économique du pays tout en limitant les lacunes existantes, l’étude cite trois axes de travail principaux : la multiplication des efforts au niveau d’accompagnement de la PMI dans le domaine de la formation du personnel et du choix des profils, le soutien des PMI, notamment en terme de nouveaux métiers du Maroc formant les moteurs de la croissance à l’export et l’incitation des petites et moyennes entreprises à investir dans l’innovation et le développement de nouveaux produits.


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