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Industrie du papier : Un secteur sous-exploité
Publié dans Finances news le 04 - 09 - 2008

* Les entreprises productrices de papier et carton réalisent un chiffre d’affaires global de 3,5 milliards de DH, participant
à hauteur de 1,15% au PIB
national.
* Le coût élevé des éditions écrites, notamment les charges relatives au papier, se répercutent négativement sur le volume des ventes.
La consommation de papier au Maroc demeure la plus faible dans la région. Pour preuve, la consommation par habitant est à peine de
15 kg/habitant au Maroc, alors qu’en Tunisie elle est de plus de 35 kg/habitant. Cela reflète, d’une part que le marché national du papier est sous-exploité et, d’autre part, la rareté de la lecture chez les Marocains. En effet, le livre scolaire accapare la majeure partie de la production. En analysant le microcosme de cette filière industrielle, on constate que les opérateurs de ce secteur sont loin du niveau de maturité, ce qui se répercute négativement sur la quantité et la qualité des éditions offertes. Les prix sont, par ailleurs, au-dessus du pouvoir d’achat du citoyen moyen, ce qui constitue un obstacle face à la diffusion de la connaissance. Sachant que les entreprises productrices de papier et carton ont réalisé un chiffre d’affaires global de 3,5 milliards de DH en 2006, cette industrie a participé à hauteur de 2,7% au PIB industriel et de 1,15% au PIB national.
Rude concurrence, rareté
des matières premières…
Profitant de plusieurs facteurs tels que l’évolution du niveau de vie, la hausse du taux d’alphabétisation et notamment l’émergence de la grande distribution, l’industrie domestique du papier a enregistré cette dernière décennie un taux de croissance de 7%, affirme une étude publiée par la BMCE. Selon la même source, la branche articles en papier et carton laquelle draine 90% des investissements assure les trois quarts de la production. Elle génère, en contrepartie, 70% de la valeur ajoutée. La hausse soutenue dans laquelle s’inscrit la courbe de la production des articles en papier et carton lui a permis de grignoter 30% de part de marché. Cependant, la production de la pâte à papier a connu une quasi-stagnation durant la même période. Cela est le résultat de la faible dotation en ressources naturelles. Pour faire face à cette contrainte, les opérateurs ont choisi de mieux se positionner sur la fabrication du papier au détriment de la production de la pâte à papier. Cette dernière est assurée uniquement par Cellulose du Maroc, dont 90% de la production sont exportés est exportée. Pour cause, Cellulose du Maroc produit juste de la pâte à fibres courtes, cependant les besoins du marché interne concernent majoritairement la pâte à fibres longues, nécessaire à la production du papier résistant. Pour satisfaire cette demande, les industriels ont recours de plus en plus à l’importation. En effet, l’importation de papier et carton coûte plus de 2,6 milliards de DH. S’agissant des exportations, outre le marché européen représentant le principal débouché de ces produits, le marché africain est en pleine expansion et représente actuellement 30% des exportations marocaines.
Les opérations de fusion ont permis de donner naissance à de grands entreprises capables de satisfaire les besoins du marché à un prix raisonnable. Parmi les principales opérations de mouvement de capitaux, la fusion enregistrée récemment entre les deux acteurs majeurs du papier au Maroc. Il s’agit d’une absorption de Safripac par Papelera de Tetuan. Suite à cette opération, un opérateur de poids, capable de changer la donne en terme de production et de concurrence féroce représentées par les produits importés, a vu le jour.
sous-exploitation
du marché interne.
Le niveau des prix des éditions écrites au Maroc est généralement au-dessus du pouvoir d’achat du simple citoyen. D’un autre côté, la rareté des offres à des prix raisonnables ne favorise pas l’augmentation des publications. Par conséquent, le Maroc enregistre le taux de vente le plus faible par rapport à ses voisins. Les coûts élevés de production de papier est un véritable obstacle en terme d’accès à l’écrit en général. L’évolution du champ éditorial est restée jusqu’au début des années 90 limitée à une minorité.
L’importation de livres imprimés en Egypte et au Liban a contrecarré l’évolution de la production nationale. Le nombre restreint des imprimeurs et des éditeurs a empêché, d’un autre côté, un développement convenable des publications. Néanmoins, l’élargissement relatif qu’a connu le marché a permis une augmentation du nombre des différents opérateurs, de sorte que le nombre des éditeurs a augmenté de 300% pendant les 15 dernières années. Le nombre des ouvrages publiés, par ricochet, a plus que doublé pendant les deux dernières décennies pour dépasser les 10.000 ouvrages culturels et académiques. On observe également que cette augmentation s’est caractérisée par une évolution de la part du livre arabophone au détriment des publications francophones. La faiblesse de la production des ouvrages s’explique en grande partie par la rareté de l’esprit entrepreneurial aux différents niveaux de ce secteur.
Vu l’importance des publications dans la formation de l’opinion publique dans plusieurs pay l’Etat achète les droits d’auteur pour certains ouvrages et les commercialise à un prix plus bas. Les ventes de ces livres ont battu tous les records grâce aux prix avantageux.


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